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Le Centre de mémoire « avant la fin du quinquennat »

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La ministre des Outre-mers a annoncé mercredi que le Centre de mémoire relatif au « fait nucléaire » serait mis en place avant la fin du quinquennat Macron, c’est-à-dire avant quatre ans. Pour Moruroa e tatou, ces annonces sont néanmoins « beaucoup de blabla (…) mais rien de concret », d’autant que le financement de la structure n’est toujours pas clair.

Le « comité de projet » pour la création d’un Institut d’archives, d’informations et de documentation sur le fait nucléaire en Polynésie française, promis en 2016 par l’ancien Président de la République, François Hollande, a été installé mercredi en présence de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. « Un comité de pilotage de plus », pour le président de Moruroa e tatou, Roland Oldham. Il s’agira concrètement, pour les membres du comité, de travailler sur « la future muséographie, le futur projet, les futurs espaces de cet institut », a indiqué la ministre.

Le Centre de mémoire devrait ensuite être installé au niveau de l’ancien bâtiment du commandant de la marine, juste à côté du parc Bougainville. La ministre a rappelé que cette parcelle « était en vente », mais qu’à ce jour « la vente est gelée pour consacrer une partie ou la totalité de cette superficie au projet d’institut ». Interrogée sur la lenteur avec laquelle ce projet avance, la ministre des Outre-mer affirme être justement aujourd’hui dans « l’action ».

Le Centre de mémoire devrait ouvrir ses portes avant la fin du mandat du gouvernement Macron. Seul bémol, le « financement » du centre de mémoire n’est, pour la ministre, pas du tout à l’ordre du jour aujourd’hui.

Le président de l’association Moruroa e tatou, Roland Oldham, est dépité. Il affirme que « cela fait dix ans qu’on étudie ce projet et qu’il n’y a toujours rien de concret ».

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