© Cédric Valax

Les membres des associations de défense de l’environnement, regroupées sous la bannière du syndicat No te aru tai mareva, ont organisé une conférence de presse, vendredi après-midi sur le rond point Tahiti Nui à Papeete. L’occasion de « rectifier  les choses » suite au communiqué diffusé jeudi par la présidence au sujet de leur refus de se présenter à l’invitation du ministre de l’équipement, Albert Solia, et du ministre de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu.

Voilà déjà cinq jours que les membres de No te aru tai mareva ont investi le rond point de Tahiti Nui en signe de protestation aux travaux effectués dans différentes vallées de Tahiti. Depuis leur dernière rencontre avec les autorités du Pays, les défenseurs de l’environnement attendaient de recevoir un protocole d’accord de la part du président du Pays. Ce n’est cependant qu’une invitation qu’ils ont reçu mercredi à l’intention de la fédération des associations de protection de l’environnement (Fape) dans laquelle No te aru tai mareva « ne se reconnaît pas ». « Je ne suis pas Fape », a affirmé haut et fort Denis Helme durant la conférence de presse.

Denis Helme souhaite également réaffirmer la position de l’association qui est de « protéger l’environnement et le foncier ». Et du respect, c’est ce que les défenseurs des rivières attendaient du président du Pays qui a quitté jeudi soir le territoire sans les avoir rencontré : « Il n’a pas dénié nous recevoir, il s’assoit sur l’honneur de tous les propriétaires fonciers ». Précisons bien que les représentants des associations ont été reçus mardi par Edouard Fritch et ses deux ministres.

Dorénavant, les membres de l’association ne veulent plus traiter avec le ministre de l’équipement, Albert Solia, et demande même sa démission…