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Le Coscen se réunit enfin

© Cédric Valax

Le premier Conseil d’orientation pour le suivi des conséquences des essais nucléaires (Coscen) depuis que Yolande Vernaudon a succédé à Bruno Barrillot se réunit lundi. Trois principaux sujets sont à l’ordre du jour : les différents points concernant le nucléaires dans l’Accord de l’Elysée, le suivi de la Loi Morin et le devoir de mémoire avec la création d’un Institut des archives. Pour autant, le président de Moruroa e tatou se dit très pessimiste quant aux actions de ce conseil.

Les 25 membres du Conseil d’orientation pour le suivi des conséquences des essais nucléaires (Coscen) ont enfin été convoqués pour une réunion ce lundi 18 septembre prochain. Une réunion qui intervient un peu moins de six mois après le décès de l’ancien délégué au suivi des conséquences des essais, Bruno Barrillot, puis à son remplacement par Yolande Vernaudon. Rappelons que ce Coscen avait été créé le 1er juillet 2005 par le gouvernement Temaru. Il était alors composé de trois ministres, trois élus de l’assemblée et trois membres de Moruroa e tatou. L’an dernier, la composition du Coscen a été revue à la hausse, sous le gouvernement d’Edouard Fritch. Sa composition est désormais beaucoup plus politisée : elle compte désormais en son sein 25 membres dont 14 élus, 4 membres d’association, 2 élus du CESC et 2 « personnalités désignées par le président ».

A l’ordre du jour de la réunion du Coscen de lundi, la présentation des grandes lignes des accords de l’Elysée, la loi Morin, ou encore le devoir de mémoire avec l’institut des archives. Un programme loin de réjouir le président de Moruroa e tatou, Bruno Barrillot, qui estime que les choses n’avancent pas concrètement et que le Coscen ne sert aujourd’hui qu’à « gagner un peu de temps et calmer les esprits ». « J’ai l’impression que depuis que Bruno Barrillot n’est plus là, ça y est c’est fini », lâche même Roland Oldham. Le président de l’association aurait par exemple aimé que, pour le dossier concernant le centre de mémoire, le gouvernement propose un lieu, un plan, et explique quel sera le fonctionnement exact du centre. « Il faut un travail concret », martèle Roland Oldham qui regrette également de ne pas avoir de nouveaux chiffres des nouveaux dossiers d’indemnisation acceptés ou rejetés.

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