ACTUS LOCALESSOCIAL

Le coup de gueule des professionnels du tourisme

Compagnies aériennes, petite et grande hôtellerie, agences de voyage : les professionnels du tourisme s’allient pour dénoncer la « prise en otage » du secteur par « une poignée de personnes », les pompiers des aéroports. Ils réclament l’intervention de l’État et veulent que la loi change et qu’un « service minimum efficace » soit mis en place.

Depuis le début des grèves des pompiers des aéroports, lundi, des centaines de touristes ont été bloqués dans les îles et la situation empire. « On n’a pas conscience des drames qui se jouent », affirme Michel Monvoisin, le P-dg d’Air Tahiti Nui et président du conseil d’administration de Tahiti Tourisme. « On est au bord du drame humain », prévient-il. Dany Panero, directrice de l’agence e-Tahiti Travel, rapporte quelques cas critiques.

Les touristes ne sont pas les seuls concernés. Les femmes enceintes, les patients qui suivent une chimiothérapie, mais aussi les élèves qui doivent reprendre l’école lundi… Les grèves touchent toute la population. Comme le souligne Melinda Bodin, présidente de l’association des Hôtels de famille de Tahiti et ses îles, ces mouvements ont aussi un impact économique. Les pensions de famille, mais aussi les mamies à qui elles achètent des colliers de fleurs, les pêcheurs et les agriculteurs à qui elles achètent de quoi nourrir les clients, toutes ces personnes souffrent de la situation. Les professionnels du tourisme voient aussi les effets que ça pourrait avoir à plus long terme : trop de grèves, trop d’aéroports bloqués pourraient conduire à l’effondrement du tourisme. Or, Michel Monvoisin indique que le secteur a généré « un chiffre d’affaires de 53 milliards de Francs l’an dernier, et créé 500 emplois ». Le P-dg d’Air Tahiti Nui appelle l’État à agir.

Face à un système qui ne fonctionne pas, à des réquisitions qui ne sont pas respectées, Michel Monvoisin avance des solutions : le recours à des pompiers de réserve, des pompiers militaires, et un contrôle des arrêts maladie. « Il faut préparer le prochain conflit », dit-il.

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14 Commentaires

  1. Tiare1
    19 mai 2017 à 14h10 — Répondre

    C’est du syndicalisme de bas étage que pratique M. Galenon. Peut-être attend- il que de la monnaie sonnante et trébuchante soit mise sur la table, afin que la paix sociale soit garantie, comme ça a été le cas avec d’autres syndicalistes par le passé? Pour l’heure c’est le tourisme qui pâtit de ces actions ,les conséquences dramatiques pour les uns et les autres faisant boule de neige, la réputation de la Polynésie est bien mise à mal.

  2. MATA
    19 mai 2017 à 14h54 — Répondre

    Que dire si ce n’est…cette situation est pathétique et triste pour notre image. Et dans la continuité des feuilletons bidon du gouvernement on apprend que l’un des meneurs est le mari de la ministre du tourisme. Il faut démissionner Madame BOUTEAU car lorsque l’on est sur un conflit d’intérêt aussi ahurissant qui va couter cher à notre Pays en crise, nous en appelons au sens des responsabilités.

    • VTA
      19 mai 2017 à 16h41 — Répondre

      Ya pas que ça. Le gouvernement subventionnent les syndicats tous les ans ! Eh oui Le gouvernement donne nos sous à ces naz pour nous nuire. C’est ahurissant ! Qui est le plus bête dans cette histoire ? Franchement je suis révolté. Ya que chez nous qu’on voit ça !

  3. Tamaiti
    19 mai 2017 à 18h09 — Répondre

    C’est triste,de constaté,que dans notre Fénua plus rien ne soit respecté,même les réquisitions
    ils sont forts ses cocos sans noix,effectués des contrôles est une chose,il faudrait aussi punir
    sévèrement le ou les médecins qui ont établis des arrêts en leurs faveurs,il était temps qu’on
    prennent & pallié les futurs actions de grève,ça commence à circuler que la grève est une tradition de notre Fénua c’est du jolie !!!!!!!!!! continuez comme cela, faites venir de Nouméa
    des volontaires bien évidemment si la loi autorise !!!!!!! ne laissez plus nos Amis touriste dans la tristesse,maintenant Mr.Monvoisin agisse comme bon vous semble, guérir c’est prévenir !!!!!!!

  4. nora
    19 mai 2017 à 22h14 — Répondre

    L’un des meneurs serait le mari de Madame Bouteau d’après  » Mata  » …Cette information doit être communiquée par tous les médias… Et comme le demande  »Mata » , au travers de sa passivité, Madame Bouteau doit démissionner rapidement du gouvernement et sortir par la petite porte…

    • 22 mai 2017 à 5h21 — Répondre

      Si cela s’avère exact, il y a conflit d’intérêts. La République en marche demande de l’exemplarité, le Tapura va devoir faire le ménage, Dozières arrive avec des propositions qui risquent de bouleverser le fonctionnement des partis politiques polynésiens.

  5. Chaval
    20 mai 2017 à 5h58 — Répondre

    Mr Galenon et tous les syndicats vous devriez avoir honte de vos actions d’enfants gâtés (gâteux ?), vous paralysez un pays et la vie de tous ceux qui habitent notre fenua, vous mettez des touristes en difficultés, le tourisme dans le trou, vous n’êtes que des incompétents imbus de vos personnes et n’ayant que faire de l’intérêt général de « votre ? » pays. Il faut débarrasser le plancher et disparaitre dans la nature, bons à rien que vous êtes et profitez en pour emmener avec vous les « pauvres pompiers » qui en bavent tant que çà, ils sont du même tonneau que vous. Ciao

  6. 20 mai 2017 à 8h29 — Répondre

    @VTA, je te donne la réponse a ta question, c’est TOI !!! ceux qui se passe ici est a notre échelle de conflit sociaux, a coté des grands Pays ou des millions de passager attende lorsqu’il y a un conflit… Alors arrêter de vous plaindre, si non allée porté plainte justice et vous verrez que c’est l’égale… car c’est vous qui vote !!!

  7. HARTMANN
    20 mai 2017 à 9h16 — Répondre

    voilà des gens grassement payés qui se permettent de bloquer tout un Pays….ailleurs, ça fait bien longtemps qu’on aurait coupé quelques têtes ! au sens propre du terme !!

  8. drudi
    20 mai 2017 à 9h18 — Répondre

    Les Pros du tourisme ont raison de manifester, c’est la seule chose qui puisse rapporter un peu de vie, et surtout un peu d’argent au Territoire, ce n’est même pas respecté…
    Avec une mentalité pareille, les touristes iront dans d’autres pays aussi ensoleillé, bien moins moins et bien moins cher…

  9. Hirinake
    20 mai 2017 à 9h27 — Répondre

    VTA tu fais mouche et il faut ajouter a cela que le Gouvernement, outre les subventions annuelles aux syndicats que tu evoques, met aussi a disposition des syndicats, des cadres de l’Administration payes a foutre le merdier comme Galenon et son nouveau ricaneur de service….Lamentable !!!

  10. teiva
    20 mai 2017 à 10h47 — Répondre

    Etant militaire Polynésien de carrière je suis tout à fait d’accord avec monsieur Monvoisin, constituer une réserve opérationnelle de pompier, de pilotes et d’autres postes encore comme c’est les cas dans l’armée où nous n’hésitons pas un instant à appeler nos réservistes ( pilotes, commandos, secrétaires, ……. faudrait passer un partenariat avec l’état pour pouvoir bénéficier de nos pompiers militaires actuellement sur Moruroa, voir demander à Paris un renfort mais on ne doit plus faire subir cela à nos touristes.
    Parahi, Teiva

  11. tam
    20 mai 2017 à 14h54 — Répondre

    Eh oui les amis je partage ce point de vue(bienvenue au club des entreprises touristiques privées et cela depuis 35 ans).
    Sur-ce nous devons revenir bien à la base: « LA GREVE »!!!!!!!!!!!.
    En Europe quel est le pays qui fait le plus de GREVE c’est la « FRANCE »!!!!!!!, talonnée par « l’Italie ».
    Dans le Pacifique Sud, quels sont les pays qui font le plus de « GREVE »? Ce sont la Polynésie française et la Nouvelle Calédonie!!!!.POURQUOI????. Telle est la question!
    Parce que c’est un « DROIT » et elle est inscrite et verrouillée dans la Constitution française.
    Tant que la pratique et l’interprétation de ce Droit de Grève ne seront pas à nouveau débattues à l’Assemblée Nationale et au Sénat… eh bien les amis,ce n’est pas demain la veille que l’on évoluera face à cette situation.

  12. nora
    21 mai 2017 à 14h16 — Répondre

    le problème n’est pas la grève dans le sens propre du mot. Le problème c’est la grève dans le sens
    pratique. Faîtes la grève OK mais en respectant les droits de chacun, sans prise d’otage !

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