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Le débat sur l’échec au permis en Polynésie relancé

Le CESC a émis lundi matin un « vœu » demandant aux autorités publiques de procéder à une étude « sur les véritables facteurs de réussites et d’échecs » des Polynésiens au permis de conduire. L’institution rentre ainsi dans un débat lancé entre les auto-écoles et les inspecteurs de la direction des transports terrestres sur la responsabilité du faible taux de réussite à l’examen du permis de conduire.

Avec 6 000 candidats, 26,5 % de réussite à l’examen du code et 30 % pour la conduite (chiffres de 2016, NDLR), « force est de constater que l’obtention du permis de conduire et donc la réussite aux examens, n’est pas à la portée de tous les Polynésiens », explique le CESC dans un projet de vœu présenté lundi matin. Les conseillers s’interrogent en effet sur les raisons d’un tel écart avec les chiffres de la métropole où le taux de réussite moyen en 2017 est de 66,14 % pour le code et 60% pour la pratique.

L’institution n’est pas la première à s’interroger sur la question. En février dernier, les auto-écoles reprochaient le manque de formation des inspecteurs de la direction des transports terrestres. La DTT qui de son côté, renvoyait aux responsabilités des moniteurs chargés d’envoyer des candidats prêts à l’examen.

« En Polynésie française, les conditions de préparation à l’examen du permis de conduire, de son déroulement et de son obtention, sont définies dans un corpus de textes locaux principalement le code de la route et un ensemble d’arrêtés subséquents », rappelle le CESC avant « d’inviter  les pouvoirs publics à se pencher sur les difficultés rencontrées par les populations pour la préparation et la réussite à l’examen des permis de conduire et à mettre en lumière les facteurs de réussite ».

Le CESC demande « un diagnostic chiffré et fiable » sur l’évolution des résultats afin de rechercher des réponses adaptées. Les conseillers concluent en rappelant la nécessité de la mise en place d’un système de transports publics collectifs.

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