ACTUS LOCALESJUSTICE Le dépaysement d’Air Moorea se décidera à Paris Antoine Samoyeau 2019-03-14 14 Mar 2019 Antoine Samoyeau Les "croix" disposées à l'entrée du palais de justice pendant le procès du crash d'Air Moorea avaient suscité les critiques de la défense. © Grégory Boissy L’avocat de la compagnie Air Moorea et de son ex-directeur, Me Quinquis, a déposé la semaine dernière sa requête en dépaysement du procès en appel de l’affaire du crash du 9 août 2007. Sans surprise, le procureur général près la cour d’appel de Papeete a refusé et l’ancien bâtonnier a saisi le procureur général près la Cour de cassation à Paris. Comme annoncé le jour même du délibéré du tribunal correctionnel dans l’affaire du crash d’Air Moorea, l’avocat de la compagnie et de son ex-directeur, Me François Quinquis, a demandé la semaine dernière le dépaysement du procès en appel auprès du procureur général près la cour d’appel de Papeete, Thomas Pison. Sans surprise, ce dernier a refusé et l’avocat a saisi le procureur général près la Cour de cassation comme le veut la procédure. Lire aussi : Air Moorea veut le dépaysement du procès en appel Parmi les arguments déjà annoncés par la défense d’Air Moorea au soutien de cette procédure : « l’émotion » suscitée localement par ce procès ou encore « l’inimitié » entre le parquet et l’instruction dans ce dossier. Mais le principal argument développé aujourd’hui tient à la création depuis 2015 de juridictions spécialisées sur les catastrophes aériennes à Paris ou à Marseille. Précisons que dans le cas où la demande de dépaysement échouerait, la défense de la compagnie Air Moorea a déjà annoncé qu’elle entendait également déposer, en vue du même objectif, une requête en « suspicion légitime » contre les magistrats de la cour d’appel de Papeete. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)