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Le développement économique de la Presqu’île en question

©Pascal Bastianaggi

Après les Australes, les îles Sous-le-vent, les Tuamotu et les Marquises, c’est à la présidence que les concertations du Schéma d’aménagement général de la Polynésie française (Sage) se poursuivent depuis lundi. Il y est question d’urbanisme et du développement économique des Îles du Vent et particulièrement de la presqu’île.

 Le Sage, Schéma d’aménagement général de la Polynésie française, inscrit depuis 2011 dans la loi organique, sert à préparer la Polynésie du futur. En gros, définir les grandes lignes stratégiques pour l’avenir du Pays et comment y parvenir. Une feuille de route pour les vingt ou trente années à venir, comme l’explique Bruno Jouvin, du bureau d’étude en environnement Pae Tai Pae Uta.

Pour exemple, lundi, lors de la première journée du Sage consacrée aux îles du Vent, le gouvernement et les maires des communes concernées se sont interrogés sur les flux migratoires. Doit-on concentrer toutes l’activité économique sur Tahiti ? Ou doit-on la répartir en investissant dans les îles ?

Mardi matin, il a été question de l’urbanisme et du développement économique des îles du Vent et notamment de la presqu’île. Plus particulièrement, la situation du port de Faratea, épine dans le pied de tous les gouvernements successifs, a été évoqué par les élus présents.

Diverses pistes ont été discutées, comme par exemple le développement de l’économie bleue à travers l’aquaculture ou la filière bois. Si les idées ne manquent pas, encore faut-il qu’elles reçoivent l’aval de la population. Même si celle-ci n’est pas contre un développement économique de la presqu’île, elle n’est pas prête à laisser faire n’importe quoi et que l’on touche à son cadre de vie, comme le confie Anthony Jamet, tavana de Taiarapu-Est.

Les résultats de ces concertations, après compilation, feront l’objet d’une loi de Pays dans les mois à venir.

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