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E-commerce et m-commerce au coeur du Digital Festival Tahiti

© Elodie Largenton

Il est aujourd’hui impossible de payer sur mobile en Polynésie française. Un problème qui sera abordé lors du Digital Festival Tahiti, qui se déroulera du 16 au 18 mars, à la CCISM.

Comment paiera-t-on ses achats demain ? Cette question sera discutée lors de deux conférences au Digital Festival Tahiti. Pierre Chassigneux, directeur des projets et des risques au sein du groupement d’intérêt économique (GIE) des cartes bancaires, parlera notamment du paiement mobile, et Alain Lacour, P-dg de la société Lyra Network PayZen, présentera les solutions de paiement omnicanales pour le commerce en ligne. Aujourd’hui, en Polynésie française, on peut payer sur Internet avec des cartes internationales, mais pas sur un téléphone portable. « Plusieurs projets sont en cours, mais rien n’a encore abouti », précise Vincent Fabre, président d’Open, l’Organisation des professionnels de l’économie numérique. Pour lui, le Digital Festival Tahiti est l’occasion « de sensibiliser tous les acteurs, le grand public et les professionnels, à ces questions et d’inciter, grâce aux échanges avec les experts internationaux, les acteurs locaux à améliorer leur offre et leur service ». Et si pour le paiement mobile, il va falloir attendre encore un peu, il y a des progrès en matière sur Internet : il sera bientôt possible de payer avec une carte privative, annonce-t-il.

Ce qui freine encore l’arrivée du paiement mobile en Polynésie française, c’est le business model, explique Vincent Fabre. « On est un petit archipel avec une population assez restreinte, or ça nécessite des investissements en terme technique, donc il faut trouver le bon modèle qui permette de s’adapter aux contraintes, notamment géographiques, de la Polynésie », fait-il valoir. Mais pour le président d’Open, ce n’est de toute manière pas la priorité.

Les entreprises polynésiennes ne peuvent plus se contenter de simples pages Facebook, estime Vincent Fabre, qui les encourage à investir pour avoir un site Internet. Développer le e-commerce veut aussi dire se doter d’un service de livraison efficace, y compris dans les îles éloignées. « Il y a toujours des solutions », assure le président d’Open. Il faut s’inscrire pour assister aux conférences du Digital Festival Tahiti. Elles sont aussi retransmises en streaming.

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1 Commentaire

  1. 6 mars 2017 à 12h17 — Répondre

    Quelle est la raison pour laquelle les entreprises et les institutions ne produisent pas plus d’applications mobiles.
    Manque d’idée ? le coût prohibitif ? manque de compétence ?

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