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Le fournisseur du Street Shop Papeete arrêté à Toulouse

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Les trois responsables du Street Shop de Papeete devaient être jugés mardi matin devant le tribunal correctionnel de Papeete. Le procès a finalement été renvoyé au 23 avril prochain en l’absence du fournisseur et importateur du shop, Nicolas Veyssière. Et pour cause, ce dernier été placé en détention provisoire à Toulouse dans le cadre d’une affaire de commercialisation de cannabidiol.

Le procès de l’éphémère Street Shop de Papeete se déroulera finalement le 23 avril prochain. Les deux gérants et le fournisseur et importateur du commerce devaient être jugé mardi matin par le tribunal correctionnel de Papeete. Mais à l’ouverture de l’audience, seuls les deux gérants, Cédric Tournier et Anthony Tutard, étaient présents. L’importateur et fournisseur, Nicolas Veyssière, était retenu en métropole.

Son conseil, Me Thibault Millet, a indiqué au tribunal que son client avait été placé en détention provisoire dans le cadre d’une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Toulouse, pour des faits de détention et offre de cannabidiol -CBD interdit en France depuis juin 2018. Son procès en comparution immédiate est prévu pour le 14 février.

Dans l’attente, le procès du Street Shop de Papeete a été renvoyé au 23 avril prochain. Et malgré cette très mauvaise publicité pour son client, Me Millet veut croire que cette affaire ne portera pas préjudice à son client.

Notons que le tribunal correctionnel de Papeete a prononcé mardi le maintien du contrôle judiciaire des trois prévenus, leur interdisant la commercialisation de graines de cannabis et de produits illustrés d’une feuille de cannabis.

Les scellés du Street Shop levés

Durant la courte audience de mardi matin, l’avocat de Cédric Tournier, Me James Lau, a demandé la levée des scellés du Street Shop posés en mars dernier. L’avocat a indiqué que depuis son client continuait de payer le loyer du local depuis le mois de mars, sans qu’il n’y ait d’activité. Le tribunal a accepté la demande et décidé de lever les scellés.

Enfin, Me Millet a indiqué avoir déposé la semaine dernière deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) portant sur « l’interprétation et la compréhension des textes » en matière d’interdiction de stupéfiants. Ces deux QPC seront plaidés lors du procès le 23 avril prochain.

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