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Le futur visage du CESC

Le gouvernement doit entériner les noms des 46 conseillers pour chacun des trois collèges du Conseil économique, social et culturel (CESC). Radio 1 fait le point complet sur le futur visage de l’institution. On dénombre 16 nouveaux entrants et une parité toujours aussi mal respectée avec 16 à 17 femmes membres.

La 4ème institution du Pays va bientôt pouvoir tenir ses séances. Selon nos informations, les membres du CESC vont être convoqués lors de la première quinzaine du mois de juin. Rappelons que les membres de la quatrième institution du Pays sont chargés de donner leurs avis « consultatifs » sur les textes du gouvernement, avant transmission aux élus de l’assemblée. Le dernier renouvellement des membres du CESC devait normalement se faire dans un délai de 45 jours à partir de la dernière réunion du Conseil tenue le 19 janvier dernier. Les dépôts de candidature ont d’ailleurs été faits dans les temps. Mais la campagne électorale, ainsi que élections territoriales ont retardé ce renouvellement. Ainsi, le CESC est toujours composée de trois collèges de 16 sièges, et non de quatre collèges comme le voulait la réforme avortée du gouvernement Fritch en début d’année.

Collège des salariés

– Remue ménage à la CSTP-FO

La guéguerre entre le clan Patrick Galenon et le clan Mahinui Temarii va se poursuivre au CESC. Du fait du conflit interne sur sa représentativité, la confédération présentera deux listes. Charge au gouvernement de trancher.

Dans celle de Patrick Galenon, Angélo Frébault et Alice Pratx-Schoen disparaissent. Calixte Helme reste et Mireille Duval, Edgar Sommers, Teva Chavez font leur entrée. Sur la liste de Mahinui Temarii, quatre personnes font leur entrée : Teddy Tearoha, Jean-François Cauvin, Vaiatua Manutahi et Allen Sanquer.

– Retour de Pico Yan Tu, Yves Laugrost et Cyril Le Gayic

Au niveau de la CSIP, Vaitea Le Gayic ayant démissionné de son poste de première secrétaire adjointe de la confédération, c’est Cyril Le Gayic, son père et ancien secrétaire général, qui monte au CESC à sa place. Gisèle Teheiura et Eugène Sommers restent en place.

Côté A Ti’a i mua, Heifara Parker et Roben Taeatua ne siègeront plus au CESC. Ils laissent leur place à Yan Tu dit Pico ainsi qu’à Yves Laugrost. Félix Wong lui reste au CESC.

– Otahi perd une place

Lucie Tiffenat siègera désormais seule pour représenter Otahi. Son collègue, Hanny Tehaamatai, devra céder sa place à un membre du Syndicat de la Fonction Publique (SFP) – Aupupu no te tura o te ti’a ohipa a te Hau à la suite d’un recours du syndicat. Le SFP devrait faire son entrée en étant représenté par Vadim Toumaniantz. Plusieurs courriers ont été envoyés au gouvernement par le SFP pour lui demander d’appliquer la dernière décision de justice. Le dernier en date du 17 mai n’a toujours reçu aucune réponse du gouvernement.

– Pas de changement à O oe to oe rima et au STIP

Les deux seuls syndicats qui ne subissent aucune modification sont O oe to oe rima avec Atonia Teriinohorai et le STIP avec Diana Yieng Kow.

Collège des entrepreneurs

Trois changements au niveau du collège des patrons. Au sein du Syndicat des industriels (SIPOF), Patrick Yieng Kow laissera sa place au directeur de la TEP, Thierry Trouillet. Ruben Amaru, de la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagunaire, laissera lui aussi sa place à sa présidente Yvette Temauri. Enfin, Evelyne Brichet, de la Socredo, fera elle aussi son entrée.

Précisons que Daniel Palacz, Jean-Pierre Gaufrin, Ethode Rey, Jean-François Wiart, Kelly Asin, Sébastien Bouzard, Christophe Plee, Aline Baldassari-Bernard, Marc Atiu, Mélinda Bodin, Patrick Bagur doivent tous être reconduits.

Collège de la vie collective

Plusieurs conseillers, et plusieurs femmes, doivent faire leur entrée au CESC au sein du collège de la vie associative. Mareva Tourneux entre en lieu et place de Sylvana Estall pour le conseil des femmes. Noéline Parker remplace Marie-Hélène Tirao pour l’UPJ. Manuia Leslyn Maiti siègera pour la Jeune chambre économique. Ou encore Maiana Teihotu remplacera Florienne Panai pour les associations gestionnaires d’établissements du domaine socio-éducatif.

Louis Provost remplacera Tauhiti Nena pour le Comité olympique (COPF). Karen Tuohe siègera à la place de sa sœur Stéphanie pour la fédération culturelle des Marquises. Taoahere a Teraimateata a Tino a Teihotaa de l’association Te Vahine Maragai fait elle aussi son entrée au CESC. L’académie Marquisienne fait son entrée avec Léonie Peters. De même que les adventistes pour les associations de l’enseignement, avec Anthony Tihoni en lieu et place de Teiki Porlier. Concernant les retraités, Joël Carillo fait son retour. Henriette Kamia, Makalio Folituu, Winiki Sage le président sortant, Tepuanui Snow, Ina Utia, Didier Lamotte et Antoine Michard Maxime restent au CESC.

Déjà trois recours envisagés

Si certains membres font leur entrée ou leur retour, cela ne fait pas toujours l’unanimité. Ainsi Jaros Otcenasek pour les pêcheurs, Emile Vernier pour les retraités ou encore le Syndicat de la fonction publique pourraient intenter des recours. Les deux premiers pour contester leur représentant et le dernier pour la non application de la décision de justice du 2 mai dernier.

Qui sera le futur président du CESC ?

Si les membres du CESC suivent et respectent le « gentlemen’s agreement », ce sont les patrons qui devraient avoir le présidence de l’institution. Plusieurs candidats sont d’ailleurs sur les rangs : Mélinda Bodin, Marc Atiu, et peut-être même le tout nouveau patron du Medef, Patrick Bagur. Du côté des syndicalistes, Eugène Sommers peut aussi déposer sa candidature. Il estime qu’il n’y a pour l’instant « aucun texte qui règlemente la présidence tournante du CESC ». Une précision que le gouvernement Fritch voulait inscrire en tout début d’année dans sa réforme.

***

La composition possible du CESC :

Collèges des salariés

– CSTP-FO : Patrick Galenon, Calixte Helme Mireille Duval, Edgar Sommers, Teva Chavez ou Mahinui Temarii, Teddy Tearoha , Jean-François Cauvin, Vaiatua Manutahi et Allen Sanquer ;

– CISP : Cyril Legayic, Gisèle Teheiura, Eugène Sommers ;

– A ti’a i mua : Pico Yan Tu, Yves Laugrost, Félix Wong ;

– Otahi : Lucie Tiffenat ;

– Syndicat de la Fonction Publique (SFP) : Vadim Toumaniantz ;

– O oe to oe rima : Atonia Teriinohorai ;

– STIP : Diana Yieng Kow ;

– FSEP : Emile Shan Ching Seong.

 

Le collège des entrepreneurs

– SIPOF : Thierry Trouillet ;

– Chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL) : Yvette Temauri ;

– Fédération des banques française : Evelyne Brichet ;

– Chambre syndicale des métiers du génie civil et des travaux publics : Daniel Palacz ;

– Fédération générale du commerce (FGC) : Jean-Pierre Gaufrin ;

– Association des transporteurs aériens locaux et confédération des armateurs : Ethode Rey ;

– Union polynésienne des professions libérales : Jean-François Wiart ;

– Union patronale de Polynésie française : Kelly Asin ;

– Syndicat polynésien des entreprises et prestataires de services (SPEPS) : Sébastien Bouzard ;

– Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) : Christophe Plée ;

– Syndicat professionnel des producteurs de perles : Aline Baldassari-Bernard ;

– Syndicats professionnels des activités de pêche thonière, bonitière et poti marara : Marc Atiu ;

– Association des hôtels de famille de Tahiti et ses îles : Mélinda Bodin ;

– Medef Polynésie française : Patrick Bagur ;

– Union polynésienne de l’hôtellerie (UPHO) : Didier Lamotte ;

– Syndicat des restaurants, bars et snack-bars : Antoine Michard Maxime.

 

Le collège de la vie collective

– Associations de personnes handicapées : Henriette Kamia ;

– Associations gestionnaires d’établissements du domaine socio-éducatif : Maiana Teihotu ;

– Conseil des Femmes : Mareva Tourneux ;

– Fédération des associations de protection de l’environnement : Winiki Sage ;

– Académie des Marquises : Léonie Peters ;

– Fédération d’associations de retraités de l’Etat, civils et militaires : Joël Carillo ;

– Conseil des jeunes de l’Union polynésienne pour la jeunesse : Noéline Parker ;

– Jeune Chambre Economique de Tahiti : Manuia Leslyn Maiti ;

– Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public : Tepuanui Snow ;

– Association des parents d’élèves de l’enseignement adventiste : Anthony Tihoni ;

– Comité olympique de Polynésie française (COPF) : Louis Provost ;

– Association des consommateurs Te Tia Ara : Makalio Folituu ;

– Comité Tahiti I Te Rima Rau : Ina Utia ;

– Fédérations artisanale et culturelles des îles Marquises : Karen Tuohe ;

– Fédérations artisanale et culturelles des Tuamotu-Gambier : Taoahere a Teraimateata a Tino a Teihotaa ;

– Fédérations artisanale et culturelles des îles Australes : Ramona Tevaearai.

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5 Commentaires

  1. moana
    31 mai 2018 à 13h04 — Répondre

    institution inutile qui coûte cher à la collectivité…combien de logements peut-on financer en lieu et places de cette bande de parasites.

  2. Hirinake
    31 mai 2018 à 13h19 — Répondre

    Et le grand vizir pseudo-syndicaliste de Jean-Claude URIMA il ne siegera pas alors !….eh ben ca alors oh le pauvre lui qui se voyait dans son soit-disant hold-up au sein de la Cstp-Fo comme le futur President du CESC !!!! L’ancien de Mahinui a encore pense qu’a sa personne. MDR et donc les cocus comptez-vous. Tous pareils hohoa tiho.

  3. simone grand
    1 juin 2018 à 9h28 — Répondre

    Pour tester la motivation de ces personnes, rendre gratuite sa présence au CESC serait une mesure intelligente.

    • MDR
      3 juin 2018 à 11h24 — Répondre

      On aurait du faire ça aussi avec les postes de chef de service, il y a une trentaine d’année…

    • Sommers
      9 octobre 2018 à 5h11 — Répondre

      Entiérement d’accord avec toi et j’ajouterai que tout nouvel adhérent paye une « petite » cotisation mensuelle pour asseoir sa « super « motivation !!!!….

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