ACTUS LOCALES

Le New Tahara’a hébergera un « musée Pomare »

©CP/Radio1

Le groupe City, dont le projet New Tahara’a a suscité de vives critiques de la part des défenseurs de la culture polynésienne, annonce la création sur le site d’un musée consacré à la famille royale Pomare. C’est l’artiste Tunui Salmon qui est chargé de superviser cette partie du projet.

Teiva Raffin, directeur du groupe City à Tahiti, accompagné du président du groupe Christophe Petit et du plasticien Tunui Salmon, voulait ce jeudi matin donner des gages aux contestataires. Un musée de 2 000 m2 verra le jour au 1er étage du centre commercial. « Le projet initial avait déjà un musée, mais on a voulu développer davantage l’aspect culturel, dit Teiva Raffin. Il faut donc bien être accompagné par des experts, et Tunui qui fait partie de la famille royale est la personne idéale. » Une grande sculpture en bronze de Pomare Ier , une grande généalogie élargie aux familles alliées, illustrée d’objets et de documents, une salle de projection et une salle d’exposition pour les artistes polynésiens contemporains sont prévues.

Le promoteur du New Tahara’a se dit disposé à rencontrer, en compagnie de Tunui Salmon, les opposants au projet : « S’ils ont des idées complémentaires à apporter, ils sont les bienvenus. On pourrait rajouter d’autres éléments sur l’histoire de Arue, par exemple. »

©CP/Radio1

Tunui Salmon, connu pour son travail de sculpteur et pour avoir dirigé le Centre de métiers d’art de 1990 à 1995, est un descendant de la reine Pomare. Il connaît sur le bout des doigts l’histoire du clan,  qui régnait de Arue à Papeete, ses liens avec le roi Kamehameha de Hawaii, et avec les chefferies de Tahiti et des autres archipels. « C’est un honneur pour moi, dit-il à propos de son rôle dans le projet, et aussi une grande responsabilité. »

Sur l’avancement du projet, Teiva Raffin explique que le permis de construire est en cours d’instruction : « La semaine dernière le dossier a reçu un avis favorable sur le plan de la sécurité incendie, la prochaine étape sera certainement l’hygiène. J’espère qu’on aura le permis le plus tôt possible, et dès qu’on l’aura on va enclencher les travaux de désamiantage. On espère démarrer les travaux en janvier 2024. »

 

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