ACTUS LOCALESJUSTICE Le parquet général demande cinq condamnations dans l’affaire d’Orofara Antoine Samoyeau 2017-04-20 20 Avr 2017 Antoine Samoyeau © Radio 1 Le parquet général a demandé jeudi la confirmation des condamnations de Joinville Pomare et Emile Vernaudon pour « détournement de fonds publics » dans l’affaire du cimetière et du CET d’Orofara à Mahina. Il a également demandé des peines symboliques à l’encontre des trois autres mis en cause du dossier relaxés en première instance. Le substitut général a requis jeudi la confirmation des peines de 18 mois de sursis et 3 ans d’inéligibilité à l’encontre de l’ancien député-maire de Mahina, Emile Vernaudon, et de « l’activiste foncier » Joinville Pomare dans l’affaire du Centre d’enfouissement technique (CET) et du cimetière d’Orofara à Mahina. Le représentant du ministère public a également requis la condamnation « à des peines symboliques dont l’appréciation est laissée à la sagesse de la cour » à l’encontre des trois autres mis en cause du dossier relaxés en première instance : le fils de Joinville Pomare et son ancienne maîtresse, ainsi que l’ancien secrétaire général de la mairie de Mahina, Gilles Tefaatau. Le délibéré a été fixé au 7 septembre. A l’origine de ce dossier, l’ancien tavana de Mahina, Emile Vernaudon, avait passé une convention en 2003 avec le fils de son compagnon de route politique et souverain auto-proclamé de la Polynésie, Joinville Pomare. La convention portait sur une location-vente d’un terrain pour la construction d’un centre d’enfouissement et d’un cimetière à Orofara. Mais lorsque les premiers loyers ont été réglés par la commune en 2005, le payeur a bloqué la transaction en découvrant un problème foncier sur cette opération. En effet, les terrains loués par le fils de Joinville Pomare faisaient partie du domaine public du territoire et avaient déjà été affectée à la commune de Mahina par un arrêté territorial datant de 1998. Une enquête a été ouverte et a permis d’établir que l’argent payée par la commune retournait directement à Joinville Pomare, lui-même membre du parti politique d’Emile Vernaudon, le Ai’a api. Près de 15 millions de Fcfp ont ainsi été versés par la commune à Joinville Pomare, son fils et sa maîtresse entre 2003 et 2005. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)