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Le Pays accueille la mission interministérielle de l’inspection générale

© Présidence

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Le président Gaston Flosse et le gouvernement réunis ce lundi en pré-conseil des ministres ont accueillis les membres qui composent la mission interministérielle venue auditer le fonctionnement du Régime de Solidarité Territoriale.

Cette mission fait suite à la demande formulée par le Président Gaston Flosse que l’État, au titre de la solidarité nationale, participe à nouveau au financement du RST, duquel il s’était brutalement désengagé.

Cette demande qui avait été accueillie positivement par le Ministre des Outre-mer et à laquelle le Premier Ministre ne s’était pas opposé, a conduit Matignon à mettre en œuvre une mission préalable d’évaluation. Celle-c est composée de quatre inspecteurs généraux, un de l’administration (IGA), deux des finances (IGF) et un des affaires sociales (IGAS).

Arrivée dimanche, la mission est présente pour huit jours et s’est fixée pour objectif de rencontrer les acteurs concourant à la mise en œuvre du RST.

Lors de la prise de contact de ce matin, le Président Gaston Flosse a fait un rapide historique de la PSG créée en 1995, puis du RST et de son fonctionnement actuel. Il a rappelé que les ressortissants du RST, à la faveur de la crise économique, étaient passés de 46.000 en 2004 à 74.000 aujourd’hui, pour un coût global de 26 milliards de FCFP entièrement à la charge du Pays, depuis que l’État avait retiré sa participation : « C’est devenu un fardeau assez lourd pour le Pays » a indiqué le Président qui a souhaité que l’Etat puisse à nouveau contribuer à cet effort en faveur des plus démunis.

Le Président a confié à Manolita LY, Ministre de la solidarité en charge du RST, le suivi de cette mission d’inspection générale, assurant que toutes les portes leur étaient ouvertes. La Ministre de la solidarité a rappelé que la précédente mission de l’IGAS en 2004 avait parfaitement cerné la problématique et qu’elle avait déjà mis en garde contre les déséquilibres du dispositif qu’entrainerait un éventuel retrait de l’État. Elle a aussi rappelé que 30% des familles Polynésiennes vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté, et que l’État ne pouvait pas rester insensible à cette situation.

La mission d’inspection générale a rappelé qu’il ne lui appartenait pas de décider de ce que ferait l’État, que c’était là une décision politique qui ne lui appartenait pas, et que son rôle était de rendre un rapport sur les forces et les faiblesses de notre dispositif et de suggérer des pistes d’amélioration.

D’après communiqué du gouvernement

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