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Le Pays « ne peut pas dire non » à United Airlines

© Radio 1

United Airlines a annoncé mercredi son arrivée en Polynésie. « C’est plutôt positif pour la destination », estime la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau. La compagnie américaine a préféré médiatiser sa venue avant d’en informer le Pays, mais le gouvernement ne peut de toutes façons pas refuser l’arrivée d’une nouvelle compagnie. Il peut seulement demander un ajustement des horaires.

C’est par les médias que le gouvernement a appris l’arrivée de United Airlines au fenua. La compagnie américaine n’a pas encore déposé de demande d’autorisation auprès des autorités polynésiennes, mais elle annonce, sur son site Internet, qu’elle va desservir Tahiti au départ de San Francisco à partir du 30 octobre 2018. La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, accueille favorablement la nouvelle.

French Blue avait fait toutes les démarches nécessaires auprès du Pays avant de rendre publique sa venue à Tahiti. United Airlines a donc fait un choix différent. Peu importe, Nicole Bouteau explique que le Pays ne peut pas refuser l’arrivée d’une compagnie américaine.

Si le Pays ne peut s’opposer à l’arrivée de United Airlines, il peut, en revanche, lui demander de modifier ses horaires. Le gouvernement l’a d’ailleurs fait avec French Blue « pour éviter de se retrouver avec une situation d’encombrement, que la plateforme n’ait pas trop de vols à gérer simultanément », précise la ministre. United Airlines a déjà ouvert la vente de billets pour trois rotations par semaine, les mardis, jeudis et dimanches, entre fin octobre 2018 et fin mars 2019.

D’ici là, le Pays va devoir se préparer à accueillir des touristes supplémentaires, alors que la capacité réduite des hôtels pose déjà problème aujourd’hui.

 

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4 Commentaires

  1. MATA
    13 décembre 2017 à 14h45 — Répondre

    Et oui, c’est dans ce genre de situation qu’on mesure l’estime que porte les grandes puissances économiques aux rigolos politiques de ce Pays bananier…aucune. La photo est bien choisie avec cette expression de stupeur et pour le reste…no comment.

  2. maraamu
    14 décembre 2017 à 0h50 — Répondre

    LE PAYS « NE PEUT PAS DIRE NON » À UNITED AIRLINES. Et puis quoi encore?
    On craint pour l’emploi local?
    Viti n’a toujours pas sa licence pour la téléphonie mobile, le COS ne peut pas se prononcer pour tel ou tel projet de clinique(Paofai/Cardella?).
    On a plus peur de perdre les monopoles que d’organiser la concurrence pour une véritable économie de marché, développer le tourisme, les services, et préserver notre environnement.

    Les investisseurs semblent intéressés par le marché Polynésien mais les différents gouvernements se préoccupent plus de placer leurs proches et leurs fidèles dans les monopôles protégés que de de développer l’économie.

    On a plus besoin d’entrepreneurs que de politiques qui ne font que tourner en rond à se regarder le « pito » et à organiser des réunions, des séminaires, des assises pour en définitive ne rien faire.

    C’est désolant d’avoir cet état d’esprit où l’en attend de recevoir des milliards pour réaliser les projets. Il faut arrêter de mettre la charrue avant les bœufs, et commencer à préserver nos richesses (vallées, rivières, lagons, récifs, la flore et la faune polynésienne, etc) et en même temps développer nos infrastructures routières, maritimes, et aériennes.

    Les journalistes devraient se demander pourquoi notre destination revient à la mode pour qu’une compagnie Low Cost et United Air Lines veulent desservir la Polynésie. Pourquoi les prix peuvent maintenant baisser alors qu’ils semblaient être bloqués? Ces compagnies ne viennent pas perdre de l’argent en Polynésie.

    De plus les créneaux horaires tiennent plutôt compte des possibilités des aéroports internationaux que sont LAX, SFO. L’aéroport de Faa’a ne peut pas faire la fine bouche, et doit s’adapter à la nouvelle demande. De toute façon l’aéroport doit être une priorité.

    ….

    • Teiva
      16 décembre 2017 à 17h53 — Répondre

      Commentaire lucide et pertinent j’adhère totalement

  3. Iritahua
    14 décembre 2017 à 7h06 — Répondre

    Vous avez tellement gratté chez le voisin, ce dernier vient à son tour chez toi.

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Le Pays « ne peut pas dire non » à United Airlines