Actuellement en voyage à Paris, le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a rencontré le président de la fondation du patrimoine afin d’évoquer le dossier de classement du ori tahiti au patrimoine immatériel de l’Unesco. Un classement qui sera une force face à l’engouement international autour de la danse traditionnelle polynésienne.

Le ori tahiti pourrait bien avoir sa place au sein du patrimoine immatériel de l’Unesco. C’est en tout cas l’un des dossiers portés par le ministre de la Culture, actuellement à Paris. Mercredi, Heremoana Maamaatuaiahutapu a rencontré le président de la fondation du patrimoine à la direction générale des patrimoines du ministère de la Culture national, Pascal Lievaux, pour évoquer le projet de classement du ori tahiti. Un projet qui n’est pas nouveau. Dans l’optique de ce classement, un travail de nomenclature des pas a déjà été mené par les chefs de troupes et le conservatoire artistique de Polynésie. Ce travail prendra fin d’ici le début de l’année prochaine. Il permettra l’inscription de la pratique du ori tahiti à l’inventaire national du patrimoine immatériel. Une étape indispensable pour le classement. La vitalité et l’identitaire culturelle indéniable du ori tahiti sont également des points supplémentaires pour l’avancement du dossier de classement. Le classement du ori tahiti au patrimoine immatériel de l’Unesco permettra d’affirmer l’enracinement culturelle de la pratique à la Polynésie. Un point non négligeable face à l’engouement international pour la danse traditionnelle. Le ministre a obtenu le soutien du ministère de la Culture sur ce projet s’inscrivant dans l’esprit de la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Etat.