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« Le politique doit prendre des décisions sur le climat »

© Presidence

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La conférence du groupe des leaders Polynésiens (PLG) sur le changement climatique s’est ouverte mercredi matin à la présidence. L’objectif de cette conférence sera de présenter une « Déclaration  Taputapuatea » lors de la COP 21 à Paris à la fin de l’année.

Toke Talagi, président du Groupe des leaders Polynésiens (PLG), considère qu’il est impératif que cette déclaration ait une dimension politique et que les « voix des leaders politiques soit entendues en haut lieuNous ne devons pas et ne pouvons pas nous compromettreLe politique doit se positionner ».

Pour le président Edouard Fritch, la portée de cette déclaration doit servir à la « sensibilisation » des grands pays mais aussi à montrer que les pays insulaires parlent d’une même et seule voix.

Jeudi, le Groupe des leaders Polynésiens se rendra à Bora-Bora. Il sera question du SWAC, de la désalinisation, ou encore de la station d’épuration. La délégation se rendra ensuite à Taputapuatea où la déclaration devrait être signée.

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3 Commentaires

  1. simone grand
    16 juillet 2015 à 6h46 — Répondre

    Il ne suffit pas de parler, il importe d’agir aussi

  2. Olivier
    16 juillet 2015 à 7h08 — Répondre

    Le président FRITCH : « …montrer que nous sommes cohérents… » . Très mal parti : Ainsi, il prétend vouloir développer les énergies renouvelables et en réalité il subventionne, en catimini via le FRPH (c’est à dire nous « cochons » d’automobilistes qui sommes indûment et lourdement ponctionnés pour alimenter ce fonds a chaque fois que nous faisons le plein) à hauteur de 25,545 F/l le prix du fioul acheté par EDT pour produire de l’électricité thermique très polluante, aussi bien localement (NOx, SO2,…) que globalement (CO2). Ce soutien déloyal, correspondant à une aide de 5,62 F/l au kWh électrique d’origine fossile, constitue un handicap important imposé aux énergies renouvelables alternatives.

  3. Olivier
    16 juillet 2015 à 9h17 — Répondre

    Il faudrait peut être commencer à « balayer devant sa porte ». Prétendre au développement durable et au recours aux énergies propres et renouvelables mais dans la réalité on subventionne, en catimini via le FRPH, à hauteur de 25,545 F/l le fioul brulé par les groupes EDT, fioul dont la combustion est très polluante tant localement (dégagement de NOx et de SO2) que globalement (CO2), favorisant également ainsi les profits considérables de la filiale locale du groupe ENGIE dont l’état français possède 35% des actions. Et dire que la justice avait pourtant jugé déraisonnable la marge du délégataire EDT! (decision de la CAAP du 1/7/2014)

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