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« Le public du Heiva doit respecter les pupu himene »

© Cédric Valax

A l’occasion de la présentation du programme du prochain Heiva, le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a tenu à lancer un « appel » au public de To’ata pour leur demander de « respecter le travail des pupu himene » les soirs de spectacles. Trop de spectateurs prennent les passages des groupes de chant comme des pauses entre les groupes de danse.

La semaine dernière, à l’occasion de la conférence de presse de présentation du programme du Heiva i Tahiti 2018, le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a lancé une nouvelle fois un appel au public de To’ata pour leur demander de « respecter le travail des pupu himene ». Il n’est pas rare en effet que les prestations de ces groupes de chant soient l’occasion pour les spectateurs de prendre une pause entre les prestations des groupes de danse. « Le public gêne la prestation des pupu himene en se déplaçant pendant leurs représentations », explique le ministre.

Heremoana Maamaatuaiahutapu a d’ailleurs prévenu la semaine dernière : « Si on doit instaurer des pauses pipi pour éviter que les gens se déplacent pendant les pupu himene, on le fera ».

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6 Commentaires

  1. Rose
    4 juin 2018 à 11h37 — Répondre

    Oupss !! quel horreur !! Depuis quand il faut imposer cela !! A moins de faire pipi sur scène !! Je croyais que nous étions dans un Pays LIBRE. Il y en a qui aime et ceux qui n’aiment pas. Moi j’aime normal c’est notre coutume mais là !! Booooooooo !!

  2. Céline Vaiselle
    5 juin 2018 à 12h12 — Répondre

    Politiquement incorrect: la réalité, c’est que le public vient exclusivement pour les groupes de danse, et pas du tout pour les groupes de chants ….
    Faites des soirées à Toata exclusivement réservées aux groupes de chants, les éventuels spectateurs concernés seront alors capables de se retenir d’aller uriner ….

  3. ALPHA
    5 juin 2018 à 16h05 — Répondre

    Bien dit @céline. La Polynésie est connue pour le fameux tamure et bien que le pupu himene soit issu de notre culture et en tant que polynésien, ces chants me gave au-delà de 30minutes alors imaginez un touriste? Pareil pour moi lorsque je voyage les chants traditionnels je veux bien mais pas plus de 20 minutes. Et on le constate chaque année c’est au moins les 3/4 du public qui s’en vont lorsque les danses sont finies donc ça veut dire ce que ça veut dire.

    • Ueva
      5 juin 2018 à 22h13 — Répondre

      Donc pour vous le « Heiva » c’est que la danse

  4. Manuarii
    5 juin 2018 à 20h10 — Répondre

    Je suis tout-à-fait d’accord avec Heremoana Maamaatuaiahutapu. On peut ne peut aimer le himene, mais on ne se déplace pas pendant la prestation. Il y a toujours une dizaine de minutes d’installation des groupes, les gens peuvent parfaitement bouger pendant ce temps-là, et revenir après la prestation. Moi qui adore le himene, je suis toujours gêné par les gens qui n’aiment pas.

  5. Ropati
    5 juin 2018 à 21h26 — Répondre

    Des bouffons, la culture ne se limite pas à la danse… les touristes sont plus respectueux de ce qu’on leur présente contrairement aux présupposés « Polynésiens ». Les chants traditionnels sont indissociables de la danse et inversement… et soi-dit en passant, éviter de généraliser vitre cas personnel. On se fait chier à faire revivre notre patrimoine et on a droit à des commentaires comme ça… vous voulez que de la danse, dans ce cas attendez le mini heiva dans les hôtels… pfff, bouffons.

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