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Le retour de Pico

© Benoît Buquet

À l’ouverture du congrès de A Ti’a i Mua, Jean-Marie Yan Tu a expliqué sa candidature au poste de secrétaire général. Il est aussi revenu sur son emploi salarié au sein de la confédération pendant sa période de privation des droits après l’affaire des emplois fictifs.

« Je reviens parmi vous… » Ce sont les premiers mots du discours de Jean-Marie Yan Tu, à l’ouverture du congrès d’A tia i mua. Un congrès où « Pico » –c’est son surnom– doit être élu secrétaire général de la confédération, ce mercredi à 10 heures à la mairie de Pirae.

Fondateur historique de la confédération en 1984, secrétaire général de 2000 à 2014, il est le seul candidat pour ce mandat de quatre ans au poste de numéro un d’A ti’a i mua. « Pico » avait été déchu en 2014 après sa condamnation à trois ans de privation de droits civiques dans l’affaire des emplois fictifs de la présidence.

Chargé de présenter, à l’ouverture du congrès, le bilan moral de la dernière mandature (2014-2018), Jean-Marie Yan Tu en a profité pour expliquer sa candidature à l’aréopage de délégués syndicaux rassemblés dans la grande salle de la mairie de Pirae. « Ce n’est pas moi qui ai décidé [de ma candidature], ce sont les membres du comité directeur », a assuré Jean-Marie Yan Tu, au micro de Radio 1.

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« Pico » a aussi raconté en longueur sa déchéance en 2014 et l’organisation du syndicat depuis quatre ans. A l’époque, le secrétariat général avait été confié à Heifara Parker. Et pour maintenir Pico Yan Tu dans la confédération malgré son interdiction d’exercer un mandat d’élu syndical, il avait été recruté comme salarié permanent d’A Ti’a i Mua de 2014 à 2017.

« Je remercie le comité directeur d’avoir accepté de me prendre en charge. J’ai continué à travailler tous les jours, comme si j’étais toujours le patron d’A Ti’a i Mua », a expliqué Jean-Marie Yan Tu dans son discours, puis au micro de Radio 1.

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Selon Pico, A Ti’a i Mua comptait 3020 adhérents à jour de leurs cotisations à la date du congrès. La confédération était en 2017 le deuxième syndicat représentatif du Pays derrière la CSTP-FO, en proie à des divisions internes ces derniers mois.

© Benoît Buquet

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