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L’armateur du navire taïwanais, échoué à Marutea Nord, avait quinze jours depuis le 14 décembre pour enlever son navire. Un délai assorti d’une astreinte de 500 000 Fcfp par jour de retard sur ces travaux. Le délai est donc arrivé à expiration. L’avocat de l’armateur était au fenua ces derniers jours. Il a rencontré la Direction Polynésienne des affaires maritimes (DPAM) pour faire un point. « Une démarche très positive » pour la directrice de la DPAM, Catherine Rocheteau. Pour autant, aucune date n’a été fixée pour retirer le navire du récif.

Depuis l’échouement du navire taïwanais Sheng Long Yu en novembre dernier à Marutea Nord, la Direction Polynésienne des affaires maritimes tient une main courante qui lui permet de « suivre les évènements au jour le jour » affirme la directrice de la DPAM, Catherine Rocheteau. Le 14 décembre dernier, le tribunal administratif de Papeete a enjoint le propriétaire du navire à retirer son épave et à prendre toutes les mesures de prévention de la pollution. Des travaux à effectuer dans un délai de quinze jours sous peine d’une astreinte de 500 000 Fcfp par jour de retard. C’est pour cette raison que l’avocat de l’armateur a fait le déplacement jusqu’en Polynésie. Pendant les fêtes, l’avocat a rencontré la DPAM. « Une démarche très positive » selon Catherine Rocheteau. Même si aucune date de travaux n’est encore fixée.

Cette rencontre a aussi été l’occasion d’échanger sur les contraintes techniques, logistiques et financières du retrait de cette épave du récif de Marutea Nord. Catherine Rocheteau affirme d’ailleurs que son service va conseiller l’armateur en ce qui concerne « la logistique afin de trouver la meilleure solution pour tout le monde, puisque notre seul objectif c’est le retrait de cette épave ».

Depuis plusieurs années, la DPAM s’occupe de retirer les épaves éparpillées un peu partout en Polynésie. Une tâche pas toujours évidente, surtout lorsqu’un nouveau bateau «vient alimenter notre stock » affirme Catherine Rocheteau.