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Le secteur primaire épluché par ses principaux acteurs

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Le deuxième rendez-vous de la conférence économique de la Polynésie, initiée en mai, s’est ouvert lundi matin au Méridien. Trois nouveaux ateliers ont été proposés aux acteurs privés et publics de l’économie locale. Le soutien et le développement de la production local avec un focus sur le secteur primaire a fait l’objet d’une des tables rondes. Les débats se sont particulièrement orientés sur la question de la restructuration de la filière agricole et des quotas d’importation.

La deuxième conférence économique a débuté lundi matin à l’hôtel Méridien. Cette rencontre fait suite à la première conférence économique organisée en mai dernier. L’objectif étant d’interroger les acteurs publics et privés de l’économie polynésienne sur les mesures mises en place dans le cadre du plan d’action économique du Pays. Parmi les trois nouveaux ateliers proposés, l’un d’eux concernait le soutien et le développement de la production locale avec un focus sur le secteur primaire. Une table ronde qui a visiblement suscité un vif intérêt, vu le nombre de participants. Autour de la table, des membres du Medef et de la CGPME, le service du développement rural, les représentants des grandes surfaces, la fédération générale du commerce… Mais pas de représentants de coopérative agricole ou même la chambre de l’agriculture. Le service du développement rural était cependant présent pour faire le relais des demandes des agriculteurs : Un soutien foncier, financier et un appui technique. Ce qu’explique Jérôme Lecerf, adjoint technique au chef de service du SDR.

Du côté des commerçants, on demande une restructuration de la filière et plus particulièrement un encadrement des coopératives agricoles, comme l’explique Gilles Yau, président de la fédération générale du commerce et directeur d’Agritech.

Autre point soulevé, celui des quotas d’importation des fruits et légumes mis en place lorsque la production locale est insuffisante. Un système que le Pays souhaite modifier en un système de protection tarifaire avec une taxe de développement local sur les fruits et légumes importés. Du côté des importateurs, on est plus dans l’optique d’un « juste équilibre » entre quotas et taxes.  Toutes les tables rondes feront l’objet d’une restitution dont le ministère pourra ensuite s’inspirer pour le plan d’action économique.

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