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Le SFP contre la suppression des congés administratifs

Vadim Toumaniantz, secrétaire général du syndicat de la fonction publique. © Radio1

Le Syndicat de la fonction publique (SFP) attaque le Pays pour contester la suppression des congés administratifs, déjà suspendus depuis 2012. La mesure de suppression définitive, votée en décembre dernier à l’assemblée, dépend désormais d’un recours du syndicat devant le Conseil d’État.

Le Syndicat de la fonction publique a engagé deux recours contre la suppression, votée en décembre dernier, des congés administratifs pour les agents de la fonction publique. Le premier est en attente au Conseil d’Etat contre la loi du Pays et le second a été examiné en référé vendredi matin par le tribunal administratif de Papeete contre la délibération d’application.

Ces congés, suspendus depuis 2012, ont été définitivement supprimés en décembre 2018 par l’assemblée de la Polynésie française. Ils permettaient, avant 2012, aux agents de la fonction publique et leur famille de bénéficier tous les trois à cinq ans d’un billet d’avion payé par le Pays pour un aller-retour vers la métropole, la Nouvelle-Calédonie ou les îles de la Polynésie.

Devant le tribunal administratif, vendredi matin, le juge des référés a clairement manifesté son doute concernant l’urgence à suspendre la délibération : « Pourquoi y aurait-il urgence aujourd’hui, alors que les congés administratifs sont déjà suspendus depuis sept ans ? », a demandé le juge qui doit rendre sa décision dans le courant de la journée de vendredi.

Un autre recours devant le Conseil d’État

Le Syndicat de la fonction publique mise aussi sur son autre recours, cette fois sur le fond et devant le Conseil d’État à Paris. Il entend se battre pour le rétablissement de cet avantage destiné aux fonctionnaires du Pays.

Le secrétaire général du syndicat, Vadim Toumaniantz, explique qu’avant la suspension de ces congés administratifs en 2012, 200 agents en faisaient la demande en moyenne chaque année. « Pour une famille de trois personnes, cela faisait un budget de 800 000 Fcfp », assure Vadim Toumaniantz.

Le SFP attaque aussi cette loi du Pays pour un motif discriminatoire. Alors que le Pays a expliqué que « les congés administratifs bénéficiaient davantage à des agents non-originaires de Polynésie qu’à des agents locaux », Vadim Toumaniantz estime que « cette mention était discutable ».

La suppression définitive des congés administratifs, qui aurait dû entrer en vigueur le 1er février, reste suspendue pour le moment à la décision du Conseil d’État.

 

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3 Commentaires

  1. Hirinake
    1 février 2019 à 19h54 — Répondre

    HOTU PAINU…Tu ne ferais pas le millionieme en Metropole, si tu n’es pas content vas donc gouter l’herbe plus verte dans d’autres Dom-Tom ou en region parisienne.
    Le beurre, son argent et le fessier de la fermiere pour rester poli
    O vai teie mau jotu painu ? Mea haama tera mau Miconia

  2. Eric
    2 février 2019 à 13h00 — Répondre

    Entièrement d’accord avec toi Hirinake.
    Et puis quoi encore… ils ne peuvent pas se le payer leurs billets d’avion, avec tout l’argent qu’ils touchent mensuellement ? Que ce soit des fonctionnaires d’etat Ou territoriales, ils ne sont pas à plaindre…ils suffit de voir dans quel genres de voitures qu’ils ont….
    La suppression totale et immédiat de ces avances est largement et clairement justifiée.
    Pas content ? Rester en France ou changer de métier.
    Bravo le Gouvernelent Fricht.

  3. Vero
    6 février 2019 à 16h58 — Répondre

    Bravo pour ce combat !! Pourquoi retirer les avantages acquis des fonctionnaires qui méritent au lieu de retirer ceux des sociétés comme OPT, CPS et EDT surtout qui se gavent sur notre dos et avec notre argent. Pour être fonctionnaire il faut passer des CONCOURS donc on devrait retirer cet avantage aux anciens pas aux nouveaux. Le gouvernement se gavent de primes et les petits fonctionnaires n’ont rien. NONN !! Et les autres jaloux allez un peu passer un concours avant de parler !

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