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Le Tahiti Mahana Beach pourrait manquer de main d’œuvre

Le projet du Mahana Beach

Le projet du Mahana Beach

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A terme, le projet d’envergure du Tahiti Mahana Beach doit voir la naissance d’un énorme complexe hôtelier, de plus de 3000 chambres, censé réveiller l’industrie touristique à Tahiti, bien endormie pour le moment. Mais la Polynésie a-t-elle la main d’œuvre nécessaire pour le réaliser et surtout l’exploiter? Éléments de réponses.

Les chiffres du Tahiti Mahana Beach donnent le tournis. 220 000 milliards Fcfp d’investissements, plus de 3000 chambres à livrer sur une période de 3 a 5 ans pour des hôtels classés de 3 à 6 étoiles.

Dans un contexte économique morose pour le BTP, la construction de ce projet pourrait être une aubaine pour les entreprises locales. Car Gaston Flosse l’a dit et répété : la main-d’œuvre sera polynésienne. Une main-d’œuvre qui devra être très nombreuse mais dont ne dispose pas les entreprises, les chiffres parlent d’eux même.

Frederick Dock, président du syndicat des entreprises du BTP :

Et si un projet de loi du Pays, très contesté, est en cours d’examen pour, selon le gouvernement, faire baisser le coût du travail et attirer les investisseurs nécessaires à sa réalisation rien ne dit qu’il permettra de trouver toute la main-d’œuvre nécessaire.

De l’aveu même du président du comité technique, interrogé au sortir de la réunion qui a choisi en juillet dernier le projet du cabinet d’architecture Hawaïen, le constat est le même: ça sera compliqué.

Challenge également pour l’hôtellerie où une main-d’œuvre qualifiée se fait déjà rare pour les 850 chambres classées qui existent à Tahiti. Alors former à minima 3 000 nouveaux employés pour assurer le fonctionnement du complexe est un challenge qui parait difficile à atteindre.

Jean-Marc Mosselin, directeur de l’InterContinental Tahiti et co-président du Conseil des professionnels de l’hôtellerie, doute des capacités de la Polynésie à relever le défi.

Malgré un coût d’investissement ramené à 220 milliards Fcfp et la promesse d’un avenir glorieux, l’incertitude règne autour de la faisabilité du projet Tahiti Mahana Beach chez les principaux concernés, le secteur du BTP et l’hôtellerie. Au gouvernement et aux investisseurs de les rassurer.

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7 Commentaires

  1. 19 août 2014 à 14h52 — Répondre

    c dommage de baisser les petits salaires. Il faudrait bien étudier la répartition de l'enveloppe réservée à cela. Il ne faudrait surtout pas qu'il y ait des gens qui gagneront trop et qui feront monter les coûts. Le SMIG actuel est un minimum. Ce sont les gros salaires qui font exploser les budgets.

  2. 19 août 2014 à 16h50 — Répondre

    d'accord avec toi Jasmine JA on pense toujours a baisser le salaire du petit et les gros salaires on les baissent aussi ????? belle journée ^_^

  3. Iritahua
    19 août 2014 à 6h51 — Répondre

    Pour un investissement de 220 Milliards, il faudra solliciter la société SMPP qui est très compétente sur ce genre de construction.

  4. Christian
    19 août 2014 à 11h22 — Répondre

    On réfléchi aux problèmes posés avant mais jamais après. Alors il est trop tard.

  5. Anonyme
    19 août 2014 à 22h24 — Répondre

    S'il vous plais, vous pouvez critiquer, mais un proverbe chinois dit "regardez-vous vous même. On est pas en train de parler des casseroles des "Vieux lions" mais des difficultés à trouver un personnel qualifié, si vous critiquez, envisagez des solutions s'il vous plaît 🙂

  6. Anonyme
    19 août 2014 à 23h29 — Répondre

    Bon, en temps de crise, ce qui compte petit salaire ou pas, c'est de travailler pour survivre, ce qui est le minimum vital absent de trop de foyers aujourd'hui.
    La main- d’œuvre, si elle était formée dans la population sus-citée serait largement suffisante.
    Mais voila, si il y avait plus de 6000 qualifiés et aujourd'hui plus que, plus de 4000 qualifiés, ou sont passés les environ 2000 manquants ; se sont ceux-là qu'il faut rapidement retrouver, voir remettre à niveau.
    Il faudrait envisager effectivement, d'accepter ce challenge de formation en réunissant les forces de tous les formateurs de toutes les entités de formation professionnelles, des travailleurs potentiels polynésiens, aux maximum possible, sans se mettre des barrières "inutiles".
    Ce serait dommage, de faire appel à trop d'étrangers alors que cet hôtel est un tremplin d'Opportunité ENORME !

  7. 20 août 2014 à 20h31 — Répondre

    si nous acceptons la mondialisation, donc la concurrence, comme nous n'avons rien , loin de tout alors il faut travailler comme un indien, un fidjien, un chinois pour developper notre TOURISME, car nous n'avons que ca ET LA FRANCE N'A PLUS SOUS

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