ACTUS LOCALESENVIRONNEMENT

Le tavana de Rikitea ne veut plus des gravats de Hao

Après le remue-ménage lié aux gravats venant de Hao pour le bétonage de la route de ceinture à Rikitea, le tavana de l’île, Vai Goodind, a décidé d’abandonner le recours aux concassés venant de l’ancienne base avancée du centre d’expérimentation du Pacifique pour « mettre sa famille et ses proches à l’abri ».

Rikitea est depuis plus d’une semaine sous les feux des projecteurs avec cette histoire de gravats récupérés à Hao et envoyés à Mangareva pour le bétonnage de la route de ceinture de l’île. Samedi, le tavana de l’île, Vai Gooding, a fait savoir, par communiqué de presse, qu’il n’utiliserait plus les gravats et demande donc au gouvernement de « suspendre » les travaux prévus. Le tavana explique dans le communiqué que cette histoire est allée trop loin à tel point que certains « sont venus à propager des insultes sur ma personne et des calomnies mensongères sur ma vie privée » et que tout cela « expose directement ma famille et mes proches ». Mais le tavana ne baisse pas les bras concernant le bétonnage de la route, puisque le communiqué précise qu’un concasseur a été commandé et qu’il sera mis à la disposition de toute la population. Il regrette par contre que la dizaine de jeunes qui devaient être employés par le Pays pour les travaux se retrouvent au final sans emploi et il s’engage à les « recruter sur des futurs travaux communaux ».

Article précedent

Nena accuse Sanquer et Fritch de favoriser certaines fédérations sportives

Article suivant

Vendée Globe - Armel Le Cléac'h (Banque Populaire VIII) en tête à 05h00

1 Commentaire

  1. simone grand
    7 novembre 2016 à 7h29 — Répondre

    Selon mes infos, cette affaire est l’expression de rivalités familiales, professionnelles et politiciennes masquées sous couvert de pollution au plutonium.
    Si les gravats ne sont pas pollués il n’y a aucune raison que le Pays accorde l’autorisation de destruction d’un site qui sera transformé en carrière d’extraction de gravats. Et il faudra que les associations de protection de l’environnement veillent au grain avec la même férocité qu’envers ces gravats importés de Hao.

Répondre à simone grand Annuler la réponse.

PARTAGER

Le tavana de Rikitea ne veut plus des gravats de Hao