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« Le théâtre miroir de la société » avec le festival Te Vevo

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Débattre autour de sujets de société en passant par du théâtre, de la danse et des films. C’est l’objectif du premier festival Te Vevo-Le monde en écho de la compagnie du Caméléon. Pour aborder l’exclusion sociale, les mécanismes de la violence et les violences sexuelles sur les mineurs, la compagnie a choisi trois films et trois spectacles présentés du 27 février au 17 mars au Petit théâtre de la Maison de la culture.

Du 27 février au 17 mars prochain le Petit théâtre de la Maison de la culture accueille le premier festival Te Vevo de la compagnie du Caméléon. « Le monde en écho » propose trois spectacles vivants et trois films suivis de débats et de rencontres avec les artistes et des intervenants locaux concernés par les thématiques traitées.

Pour cette première édition, il sera question des mécanismes de la violence avec la pièce « Je vole… Et le reste je le dirai aux ombres » qui retrace le parcours de vie de Richard Durn auteur de la tuerie de Nanterre en 2002. Sur le même thème, le film « Elephant » sur la fusillade de Columbine sera projeté. Autre thème évoqué, celui des violences sexuelles sur mineurs avec la pièce et le film « Les Chatouilles », un témoignage d’une petite fille de 8 ans agressée à plusieurs reprises par un ami de sa famille. Des thèmes qui peuvent paraitre lourd mais qui sont avant tout « porteur d’espoir » explique Guillaume Gay de la compagnie du Caméléon pour qui « le théâtre est le miroir de la société ».

Le thème de l’exclusion sociale ouvrira le festival. Pour en parler, le Caméléon a invité la pièce « Laïka » d’Ascanio Celestini et David Murgia. Une œuvre qui évoque le quotidien « des derniers, des personnes qui portent le poids le plus lourd du capitalisme » : une prostitué, un clochard, des manutentionnaires, une vieille femme atteinte d’Alzheimer… « On s’attache à leurs histoires », explique David Murgia qui raconte ses parcours de vie à son colocataire accordéoniste.

Et pour ceux qui craignent des spectacles anxiogènes, Guillaume Gay rassure : « il est souvent question de résilience, et ces spectacles permettent de comprendre un certain nombre de choses sur notre société ».

Pratique :

Les billets par soirées et les Pass Festival sont en vente dans les magasins Carrefour, à Radio 1 Fare Ute et sur la billetterie en ligne.

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