ACTUS LOCALESSANTÉ Le variant Delta inquiète, et la vaccination aussi Marau Biret 2021-07-30 30 Juil 2021 Marau Biret ©MB/Radio1 La hausse de cas de Covid de ces deux dernières semaines a rempli les files d’attente des centres de dépistage, de personnes qui sont soit des personnes présentant des symptômes, soit des cas contact à J+7. Les autorités appellent à la vaccination qui n’atteint que 32% de la population vaccinale en Polynésie. Malgré l’inquiétude due à la reprise de l’épidémie, des incertitudes empêchent certains de faire le pas. Les centres de dépistage voient leurs files d’attente s’allonger depuis l’arrivée du variant Delta au fenua. À l’Institut Louis Malardé, dans la cinquantaine de personnes présentes ce vendredi matin, une mère de famille se fait dépister par prudence car son mari a des symptômes inquiétants. Sa fille et elle « n’ont pas de symptômes mais elles aimeraient bien profiter de ces vacances ». Cette famille n’est pas vaccinée, « mais il va bien falloir ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2021/07/file-dépistage-covid-1.wav Attention aux malentendus toutefois, la vaccination n’empêche pas de contracter ou transmettre le virus, en revanche il empêche de développer des formes graves de la maladie. Questionnement sur la vaccination Une seule personne parmi celles interviewées était vaccinée. Le taux de vaccination en Polynésie est de 32% alors qu’une quantité suffisante de doses est toujours disponible. De la négligence parfois, mais surtout des interrogations sur ses effets secondaires freinent le processus. Une jeune femme parmi les personnes venues se faire tester a exprimé son inquiétude « quant à l’efficacité du vaccin « . Malgré son inquiétude au vu « de l’augmentation des cas et de la forte contagiosité du variant Delta », elle pense que « le vaccin n’est pas fiable étant donné qu’on en arrive à devoir injecter une troisième dose ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2021/07/file-dépistage-covid02.wav Brigitte, venue se faire tester la veille avait, elle, reçu une première dose qui lui a laissé des effets secondaires persistants. Des douleurs dans les jambes et de la fatigue. De quoi dissuader son entourage de recevoir même une injection. Une part importante de voyageurs Bien sûr on compte également des voyageurs aux abords de l’Institut. Mutations professionnelles et dépôt d’autotests ou encore vacances, la circulation aux frontières a largement repris. Une mère de famille venue accompagner son fils mineur explique « qu’elle s’est faite vacciner en France avant de venir et ne sait pas si elle va devoir se faire tester. » https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2021/07/file-dépistage-covid-03.wav Vaccinés pour la plupart mais pas toujours, les voyageurs ne sont pas sûrs de leurs obligations suivant la compagnie, la destination et l’avancement du schéma vaccinal. Les centres de dépistage et de vaccination les renvoient à leurs employeurs ou compagnies aériennes. En Polynésie, le schéma vaccinal est reconnu complet 7 jours après la dernière injection depuis le 21 juillet. Un vaccinodrome sera ouvert demain samedi 31 juillet à la mairie de Punaauia et samedi 7 août à la Présidence, à Papeete. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)