Le procès de l’entraîneur de boxe de l’AS Aorai et de son fils va s’ouvrir mardi devant la cour d’assises des mineurs. Les deux hommes sont accusés d’avoir violé quatre mineurs et d’avoir filmés les relations sexuelles. Ils encourent 20 ans de réclusion criminelle.

Mardi, la cour d’assises de Papeete va démarrer sa session par le procès d’une affaire très médiatisée, celle des accusations de viols sur mineurs au sein de la section boxe de l’AS Aorai. En février 2016, une enquête avait été ouverte après la plainte d’une jeune victime rapportant avoir été contrainte à des relations sexuelles filmées au sein du club, alors qu’elle était âgée de moins de 15 ans. Un entraineur du club et trois boxeurs avait été arrêtés. Quatre victimes, deux garçons et deux filles, avaient été identifiés pour les faits qui s’étaient déroulés entre 2011 et 2013.

Mardi, ils ne seront finalement que deux à comparaitre, l’entraîneur et son fils, pour « viols sur mineurs » et « enregistrement d’images pornographiques mettant en scène des mineurs ». Les deux hommes nient avoir contraint les victimes à avoir des rapports sexuels. Rappelons néanmoins que le fait pour un majeur d’avoir des rapports sexuel, même consentis, avec un mineur de moins de 15 ans est un délit.

Le procès se déroulera jusqu’à vendredi devant la cour d’assises des mineurs en raison de la minorité d’un des accusés au moment des faits. L’audience peut se dérouler à huit clos, cette fois en raison de l’âge des victimes. Les deux hommes encourent 20 ans de réclusion criminelle.