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L’environnement sinon rien

©Pascal Bastianaggi

Le 30ème congrès des communes se tiendra à Rikitea du 30 juillet au 2 août. Pour l’occasion, 200 congressistes issus des 38 communes participantes feront le déplacement dans l’archipel des Gambier pour se pencher sur l’épineux problème de l’environnement, le thème choisi par le maire de Rikitea et les élus.

 « Pas question d’aborder la question des élections municipales au congrès. C’est le problème des communes et pas celui du SPCPF, » prévient d’emblée Frédérix Teriiatetoofa, 2ème vice président du Syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française.

On l’aura compris, le congrès des communes se focalisera uniquement sur les questions d’environnement. « L’environnement est devenu un enjeu mondial et notre problème est de développer nos îles sans nuire à notre environnement. C’est cela le défi pour le futur. Il faut des micro-projets pour les îles» insiste Frédérix Teriiatetoofa.

Afin de bien cerner les problèmes environnementaux et d’y apporter des solutions, les débats vont tourner autour de quatre axes : l’homme dans son environnement ; le citoyen au cœur de chaque projet lié à son environnement ; environnement et développement ; complémentarité et cohérence entre acteurs.

Pour Pauline Niva, conseillère municipale de Faa’a et élue SPCPF, « il est temps de passer à l’action. » Les maires vont donc devoir mettre la main à la pâte.

Le thème retenu est d’autant plus d’actualité que les tavana vont recevoir la visite de Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales qui auparavant occupait les fonctions de secrétaire d’État à la transition écologique.

Les maires vont-ils profiter de sa présence et lui réclamer des moyens d’actions ou un peu plus de pouvoirs, alors que Sébastien Lecornu vient leur présenter le projet de loi relatif à la réforme du statut de l’élu local ?  À en croire Frédérix Teriiatetoofa, il n’y aura pas revendications particulières, celles-ci ayant été abordées lors du dernier congrès des communes à Teva I Uta. À la réflexion, peut-être une, qui concerne les indemnités de déplacement des maires.

Quant à la crise des vocations que connaît actuellement la métropole, qui voit de plus en plus les bonnes volontés se détourner de la fonction de maire, en Polynésie, c’est loin d’être le cas.

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Journal de 7:30, le 26/07/2019

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