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Les anti-nuisances sonores veulent se faire entendre des candidats

© Facebook Te ora hau

L’association Te ora hau – lutte contre les nuisances sonores profite des élections territoriales pour interpeller les candidats sur ce qu’elle qualifie de « l’un des plus grands fléaux de notre société ». Un manifeste a commencé à être distribué aux candidats, ce mardi matin. Les prétendants à la présidence du Pays sont appelés à faire des nuisances sonores une « grande cause prioritaire du fenua ».

À l’occasion des élections territoriales, l’association Te ora hau – lutte contre les nuisances sonores diffuse un manifeste en sept points auprès des candidats. Les membres de l’association demandent notamment aux futurs élus de « s’engager à faire de la lutte contre les nuisances sonores une grande cause prioritaire du fenua ». Roland Garrigou, le président de Te ora hau, parle de « centaines de personnes victimes » qui souffrent de ce « véritable fléau ». Il invite les candidats à en prendre conscience et à agir.

Le manifeste est distribué aux candidats depuis ce mardi. En parallèle, l’association incite les « victimes de nuisances sonores » à se plaindre, voire à déposer plainte. « Les langues se délient, il n’y a plus de fatalisme », se félicite Roland Garrigou.

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8 Commentaires

  1. 4 avril 2018 à 5h36 — Répondre

    D’une réalité consternante… Entre les chiens qui aboient sans arrêt, les 2 roues pétaradants, les gros cubes assourdissants, les pots d’échappement non conformes sous le regard indifférent des forces de police et de gendarmerie, le citoyen ordinaire peut légitimement se poser la question. Est-ce que les élus ont-ils envie d’offrir à leurs administrés une meilleure vie ? On peut en douter.
    Pourquoi ne pas utiliser les sonomètres qui dorment dans les armoires et faire des contrôles fréquents de ces nuisibles personnes.
    Pourquoi les forces de police ne sont-elles pas capables de verbaliser un propriétaire dont les chiens aboient sans arrêt ? Cela fait pourtant partie de leurs prérogatives.
    Pourquoi faut-il saisir le procureur de la république pour avoir gain de cause dans ce genre de conflit, alors que l’affaire aurait pu être réglée directement par les forces de police.
    Que de temps perdu ! Trop de laxisme ! Société qui ne fonctionne plus très bien…

  2. Teina
    4 avril 2018 à 6h13 — Répondre

    Protestations en ne votant pas pour le tapura tant que ce sinistre de la culture Heremoana ancien de Tftn ne sais pas réduire les décibels des spectacles de Toata. Fiu aussi des vibrations des baies vitrées à cause des sons basses non maîtrisés

  3. Iritahua
    4 avril 2018 à 7h09 — Répondre

    Comme d’habitude, les promesses y vont, une fois élu plus rien et pas de suite c’est ça la politique

  4. Pierre André
    4 avril 2018 à 8h32 — Répondre

    S’il n’y avait que les sonos hurlantes et les voitures boum boum… Mais il y a aussi les bruits industriels diurnes permanents. Pour ma part, j’ai saisi le service de l’environnement. Hélas sans succès, l’industriel en question continuant à faire un bruit infernal sans tenir compte de la gêne occasionnée. Il ne me reste qu’à porter plainte. Mais face à un si gros mastodonte, le particulier que je suis vas se ruiner dans une interminable procédure qu’il n’est même pas sur de gagner tant ces industriels sont puissants…

  5. MDR
    4 avril 2018 à 8h42 — Répondre

    Et l’exception culturelle, qui contrevient à la charte de l’environnement?

    Vous voulez vous rendre sourd avec du Toere dans les zones résidentielles, aita problème, que le gouvernement construise des salles insonorisées et climatisées plutôt que de dire « aucun problème pour emmerder le peuple ».

  6. VERO
    5 avril 2018 à 8h32 — Répondre

    Je soutiens l’association contre les nuisances sonores!!!
    On ne se rend pas compte à quel point ça « tape sur le système »!!!
    Une source importante de nuisances qui pourrait diminuer facilement, ce sont les SOUFFLEUSES!!! Ca pollue, c’est cher, ça consomme, et c’est pénible de les entendre TOUTE LA JOURNEE. Dans les jardins de la mairie de Pirae notamment!
    Revenez aux râteaux, SVP. Quitte à faire travailler deux jardiniers au lieu d’un…
    Une électrice qui tiendra compte du programme sur les nuisances sonores…

  7. Tamatoa
    5 avril 2018 à 13h03 — Répondre

    Ils ont bien raison ! Il faudrait des policiers plus efficaces et une communication et répression globale plus marquée parce que si ça continue c’est bien parce que certains n’ont pas conscience du problème. Ou font mine que ce n’est pas leur problème lorsque leurs animaux ou autres biens, personnes sous leur garde causent ces nuisances. Ce qui est aussi inacceptable car ils forcent les autres à déposer plainte pour se faire entendre. Il faut des peines exemplaires mêmes je dirai.

  8. Tiare
    6 avril 2018 à 10h34 — Répondre

    A tout cela on peut ajouter tous ces coqs et poulettes sur deux jambes, bringueurs du week end ou de la semaine qui, dès lors où ils sont bien alcoolisés passent de la chansonnette aux cris, insultes grands coups dans la tronche. Et qui c’est qui trinque? Le voisinage comme d’hab.

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