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« Les chefs de groupe passent leur temps à sortir de l’argent de leur poche » Tumata Robinson

 

Après avoir disparu du Heiva depuis 2014, la chef de troupe de Tahiti Ora Tumata Robinson annonce qu’elle revient l’an prochain avant de tirer définitivement sa révérence. Elle estime qu’un Heiva coûte 5 millions Fcfp, et que « tous les chefs de groupe passent leur temps à sortir de l’argent de leur poche (…). Je ne peux pas continuer à faire un gouffre financier personnel jusqu’à la fin de ma vie ».

 « Un Heiva coûte 5 millions Fcfp » Tumata Robinson

Tahiti Ora a présenté son spectacle, intitulé Hura Nui, dimanche au marae Arahurahu. Les fonds récoltés serviront à payer une partie des dépenses afférentes à leur participation au Heiva i Tahiti l’an prochain. La chef de troupe Tumata Robinson a d’ores et déjà assuré que d’autres récoltes de fonds seront organisées car « un Heiva coûte à peu près 5 millions » affirme-t-elle. Elle estime d’ailleurs que les subventions du Pays devraient être octroyées aux groupes vers le mois de mars et non après le Heiva comme cela se fait actuellement « cela nous donnerait un bon coup d’air ».

« Tous les chefs de groupe passent leur temps à sortir de l’argent de leur poche (…) c’est mon dernier Heiva » Tumata Robinson

La chef de troupe de Tahiti Ora Tumata Robinson a affirmé qu’elle tirera sa révérence au Heiva l’an prochain « je ne peux pas non plus continuer à faire des Heiva qui me coûtent de l’argent ». Elle raconte d’ailleurs qu’auparavant un Heiva coûtait beaucoup moins cher « un spectacle était moins complexe, on venait avec un more, et un tissu, ensuite le végétal a été inséré ». Elle assure aussi qu’aujourd’hui les groupes de danses ont plusieurs costumes, et le nombre d’artistes sur scène « a carrément élargi, avant on pouvait aller à 80 aujourd’hui les groupes arrivent à 200 ».

La chef de troupe Tumata Robinson a assuré aussi « je ne peux pas continuer à faire un gouffre financier personnel jusqu’à la fin de ma vie ».

Pour le Heiva i Tahiti 2020, Tumata Robinson a travaillé avec Simone Grand notamment concernant les textes en reo « depuis le début de cette année, on a vraiment tout ficelé ensemble (…). On ne peut pas travailler sur la costumerie si on n’a pas le déroulé du spectacle ».

 

 

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