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Les doléances sonnantes et trébuchantes du CESC à la ministre Annick Girardin

Le Conseil économique, social et culturel (CESC) a émis vendredi un vœu à l’adresse de la ministre des Outre-mer Annick Girardin, à deux jours de sa visite en Polynésie française. Un vœu qui inclut principalement des demandes de financement et de subventions de plusieurs dizaines de milliards de Fcfp.

Le CESC a profité de la séance plénière de vendredi pour émettre un vœu à l’attention de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, deux jours avant son arrivée à Tahiti. Un vœu qui évoque le soutien de l’institution à l’Accord de l’Elysée, avant de consacrer un paragraphe à une série de doléance pour « assumer » le « fait nucléaire » : « traiter et indemniser » les victimes des essais ; rembourser les montants de prestations servies par la CPS qui « s’élèveraient » à plus de 54 milliards de Fcfp ; rétablir la dotation globale de développement économique à son « niveau initial de 18 milliards de Fcfp » ; admettre que pour avoir contribué au développement de l’électricité nucléaire de la France, la Polynésie française puisse bénéficier du dispositif de péréquation des tarifs de l’électricité défini dans le cadre de la CSPE pour « 12 milliards de Fcfp/an ».

Enfin, une dernière partie du vœu consacrée au « développement économique » rappelle également que dans son rapport sur l’Accord de l’Elysée, le CESC estimait que les engagements de l’accord devaient « se traduire et se formaliser par une série de dispositifs budgétaires, règlementaires voire légaux, qui mobiliseront des moyens importants qui restent à définir ». Le CESC qui attend donc visiblement moins la visite de la ministre que celle de son carnet de chèque.

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3 Commentaires

  1. vetea
    20 janvier 2018 à 0h33 — Répondre

    la politique de la manche permanente. il faut bien indemniser ses bons à rien. a quand une réflexion sur un développement endémique au lieu du paparu. les milliards déversés n ont servi qu’à quelqu’uns plongeant notre pays dans la misère d’une grande partie de notre population car avec l’argent facile pourquoi développer notre pays. et on continue à mendier pour maintenir une économie artificielle

  2. tam
    20 janvier 2018 à 13h54 — Répondre

    Quoi,quoi!!!! 54 milliards + 18 milliards + 12 milliards!!! Mais,mais vous êtes fou!!!!!. La Ministre de l’outre-mer ne signera et ne sanctuarisera « jamais » ces sommes là.
    La véritable reconnaissance et attitude de l’état français vis-à-vis des polynésiens c’est; Merci pour les 47 essais nucléaires aériens et les 149 essais souterrains. Et maintenant les polynésiens aller vous faire voir chez les Grecs… « quel est belle la fraternité ».

  3. PAYET
    28 novembre 2018 à 4h20 — Répondre

    La vie est trop chère ; augmenter les salaires avec toutes les charges ? cercle vicieux : la colère est calmée un temps par l’augmentation mais très vite les prix augmentant à nouveau ; à cause justement de cette augmentation de salaire le prix de revient des produits augmentent et re- belotte. Commencez par une diminution des revenus chez les plus lotis, à savoir en premier, LES ELUS, le PRESIDENT de la REPUBLIQUE EN TETE et de leurs multiples privilèges ( logement, voitures de fonction avec chauffeur, retraite à vie alors qu’ils ont été limogés par les élections). Quel est l’employé qui perçoit un salaire après avoir quitté leur emploi ? Il doit attendre l’âge requis pour la retraite et lui a cotisé!.Les élus cotisent-ils ?
    L’absence d’une personne pour accueillir dans tous les bureaux rend la vie inhumaine pour tous mais encore plus chez nous où il y a beaucoup de gens qui savent tout juste lire et par téléphone l’accueil « robotisé » est peut-être pratique pour certains besoins mais l’appareil n’entend que ce pour quoi il est formaté ne peut remplacer une personne. Cela crée une exclusion pour les plus démunis en particulier ceux qui par leur maladie ne peuvent se déplacer jusque dans un bureau. Je souhaite donc la création d’espace d’accueil téléphonique dans tous les bureaux publics

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