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Les dossiers dont on parle et dont on reparlera…

Victorin Lurel et Gaston Flosse © Cédric VALAX

Victorin Lurel et Gaston Flosse © Cédric VALAX

Au terme de la première journée marathon de Victorin Lurel en Polynésie française, deux conventions financières ont été signées, de nombreux dossiers ont été évoqués et d’autres repoussés à une date ultérieure. On en parle, on en reparlera…

Pas de convention pour l’avance de trésorerie: c’est la surprise du jour. On pensait les termes de cette convention prêts à être signés, il n’en sera finalement rien. Les modalités de remboursement de l’avance sur trésorerie de 5 milliards Fcfp, allouée par l’État au Pays, ne font pas consensus. Si le versement de cette avance, dont le remboursement est prévu sur deux ans, est acté, il reste encore quelques points à régler pour déboucher sur une signature qui débloquera les fonds. Une signature qui ne devrait pas intervenir d’ici au départ de Victorin Lurel vendredi prochain.

Le Pacte de croissance: c’était un des objectifs importants de cette visite officielle. Finalement le dossier n’est pas à l’ordre du jour de la visite de Victorin Lurel. L’État préfère attendre le vote du budget par les élus de l’Assemblée de la Polynésie pour juger des efforts consentis par le Pays pour redresser ses finances. Il faudra encore patienter.

Subvention de l’État au RSPF: là encore il faudra attendre. Promis par Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé du gouvernement central, la mission de l’Inspection générale des affaires sociales n’est pas encore arrivée sur le territoire pour établir son rapport et faire avancer ce dossier qui pourrait aider à l’équilibre de notre PSG.

Plan de départs volontaires: La encore il faudra attendre la mission de l’IGAS pour faire avancer ce dossier. Après la réforme fiscale, il s’agit du deuxième axe du plan de redressement des finances publiques. Pour assainir ses finances le Pays va inciter 800 de ses fonctionnaires à des départs volontaires. En contrepartie, ils empocheront 20 mois de salaires. La mesure coûte  cher, Gaston Flosse l’estime même hors de portée financière de notre collectivité si l’État ne met pas la main à la poche. Le Pays demande donc au gouvernement central d’intervenir à hauteur de 50%  du coût de ces départs pour ceux programmés en 2014 et 2015.

Un nouvel opérateur social: Le projet est plébiscité tant par le Pays que par l’État et pourrait donc voir le jour avant la fin de l’année. Avec la prolongation du contrat de projet sur 2014, le Pays compte doper le secteur et le nouvel opérateur ne sera pas de trop. Détenue à moitié par l’État via la Caisse de dépôt et consignation et par le Pays, cette nouvelle entité se substituera à l’OPH pour la construction de nouveaux logements sociaux. L’OPH conservera sa mission de gestion du parc existant.

Tribunal foncier: le dossier a été abordé avec les parlementaires. Une mission mandatée par le ministère de la Justice devrait venir évaluer la situation sur le territoire avant de ce prononcer.

Modifications statuaires: Gaston Flosse en a fait la demande. En cause quelques incohérences qui provoquent des situations ingérables. Prenant l’exemple de la gestion des déchets, prochainement intégralement dévolue aux communes, Gaston Flosse précise qu’un certain nombre d’entre-elles souhaite la création d’un syndicat mixte ouvert commune/ Pays. Impossible sans modifier notre statut.

Rénovation de l’aéroport de Faa’a: Là, c’est le Pays qui coince. L’État demande à ce que la Polynésie prenne en charge une partie des travaux. Gaston Flosse, lui, précise que puisque l’aéroport est géré par l’État, c’est de facto à lui de financer les travaux.

Rétrocession des terrains militaires à l’euro symbolique: Là il y a urgence puisque le programme s’arrête en décembre 2014. Bercy bloque toujours le dossier. Les députés polynésiens s’envolent ce week-end pour Paris pour défendre un amendement à la loi de finance rectificative. Un amendement qui pourrait, s’il était adopté, débloquer le dossier. Il faudra donc encore attendre.

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