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Les eaux de baignade mal notées à Tahiti et Moorea

Le rapport sur la qualité des eaux de baignade en 2018-2019 a été présenté au conseil des ministres. À Tahiti, seulement 55% des spots de la zone urbaine sont propres à la baignade, et les 16 embouchures de rivière contrôlées sont à éviter. À Moorea, 30% des 13 spots contrôlés sont aussi à éviter. Une problématique qui renvoie aux traitement des eaux usées et pluviales, l’un des challenges que doivent relever les mairies.

Dans le cadre de ses missions de protection et de promotion de la santé de la population, le Centre d’hygiène et de salubrité publique a poursuivi en 2018 et 2019 son programme de contrôle de la qualité sanitaire des eaux de baignade en mer et en eau douce. En 2019, 1164 prélèvements ont été réalisés, permettant le classement de 111 points de contrôle sur les îles de Tahiti, Moorea, Bora Bora, Raiatea, Nuku Hiva et Tubuai.

  • Concernant Tahiti, sur les 47 points en mer contrôlés, 68% sont propres à la baignade avec une différence toujours marquée entre la zone urbaine (55% propres à la baignade) et la zone rurale (89% propres à la baignade). Quant aux points de baignade en embouchure de rivière, sur les 16 points contrôlés aucun n’est propre à la baignade. La qualité des eaux de baignade en eau douce (source Vaima) reste excellente.
  • Concernant Moorea, sur les 13 points en mer, 69% sont propres à la baignade. Quant aux trois embouchures contrôlées, elles restent impropres à la baignade.
  • Concernant Bora Bora, la qualité des eaux de baignade reste de bonne qualité.
  • Concernant Raiatea, la qualité des eaux de baignade en mer reste propre à la baignade. Par contre l’embouchure Ereeo reste de qualité insuffisante, au même titre que les 3 points contrôlés en eau douce.
  • Concernant Tubuai, la qualité des eaux de baignade reste excellente.
  • Concernant Nuku Hiva, les 2 points contrôlés restent propres à la baignade.

Les principales causes de pollution sont souvent identifiées et la mise en place de mesures correctives et préventives tels que la collecte et le traitement de l’ensemble des eaux usées des zones urbanisées par la collectivité publique ou encore un traitement des eaux pluviales chargées d’apports terrigènes ou autres polluants avant leur rejet permettrait d’améliorer sensiblement la qualité des eaux de baignade.

Le rapport complet du Centre d’hygiène et de salubrité publique est à consulter ci-dessous.

Avec communiqué.

rapport_eb_2018-2019

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