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   Vitellini

   14 octobre 2012 à 9h26 — Répondre

   Saluons Pascal Erhel : the wright man in the wright place. Comment concilier une humilité absolument indispensable avec une ambition à la mesure des richesses d’un archipel magnifique mais méconnu par ses habitants eux-mêmes. C’est l’indicible qui est primé, l’invisible qui se fait mirage pour révéler une merveilleuse réalité. Le haka est un exemple extraordinaire : il faut admirer les postures majestueuses mais surtout accéder à l’âme des guerriers en découvrant ce que leurs regards fixent et imposent : le respect pour une culture millénaire, minimaliste pour certains, intacte pour les autres : les grandes cultures ont toujours intégré des apports extérieurs (et pourquoi pas ?) mais ici, aux Marquises, c’est l’inverse qui s’est passé : comme dans le reste du monde maori (maohi), le métissage n’a rien entamé… seulement enrichi. Koutau Nui, Pascal pour l’avoir magnifiquement compris… Dans deux ans, dans trois ans, plus tard, qu’importe… On le sait, ce n’est pas le séjour du voyageur qui est important, c’est le temps qu’il passe à glisser sur le temps pour arriver à destination. Sachant que tout voyageur s’en va vers son point de départ, où il arrivera un jour, riche de toutes les beautés du monde.