ACTUS LOCALESSOCIÉTÉ

« Les journalistes polynésiens ont eux aussi une conscience »

Le Syndicat National des Journalistes appelle les élus de l’assemblée à voter en faveur du texte émanant du gouvernement pour garantir l’indépendance des journalistes en Polynésie. Le syndicat tacle par la même occasion l’avis défavorable émis par le CESC.

Après la réaction de Reporters sans frontières (RSF) en octobre dernier, c’est aujourd’hui au Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, de réagir pour dénoncer l’avis « défavorable » voté le 27 septembre dernier par le CESC contre le texte du gouvernement destiné à protéger l’indépendance des journalistes en Polynésie. Le SNJ appelle les élus de l’assemblée à voter en faveur ce texte. Il permettra de reconnaître que « les journalistes polynésiens ont eux aussi une conscience ». L’organisation syndicale ne comprend pas l’argumentation du CESC qui a mis en avant « l’étroitesse du marché local » ou encore « le nombre restreint d’entreprises concernées » pour justifier son avis défavorable. Pour le SNJ, ces deux argumentations devraient au contraire les pousser à ce que les journalistes polynésiens aient les mêmes droits que ceux de la métropole car s’ils « quittent leur emploi, ils sont quasiment au chômage ». De plus, le SNJ considère qu’avec toutes les aides octroyées à la presse, les entreprises de presse « doivent accepter les contreparties notamment sociales ». Et le syndicat de dénoncer la pratique inverse actuellement en cours en Polynésie puisqu’une organisation patronale a dénoncé la convention collective des métiers de la presse « dans le but d’abaisser encore les conditions sociales du secteur ».

Article précedent

Poursuite des offensives anti-jihadistes sur Raqa et Mossoul

Article suivant

Un marin chinois avec des fractures aux tibias évacué aux Marquises

1 Commentaire

  1. moana
    7 novembre 2016 à 9h17 — Répondre

    une bande de nuls et d’ignards dans la gestion de ce dossier.

    je ne comprend pas que vient faire le tavana dans cette affaire, puisque ce n’est pas lui qui construit, c’est le pays via l’équipement.

    que le pays assume une bonne fois pour toute son projet de A à Z.

    ces gravats soit ils sont stériles , soit souillés, il faut alors re-faire des analyses!
    M barillot n’est lui même plus clair dans ses propos !quand il est tenu en laisse par son emploi.
    c’est décevant!

    les populations ont le droit de savoir et de s’en inquiéter.

Répondre à moana Annuler la réponse.

PARTAGER

« Les journalistes polynésiens ont eux aussi une conscience »