ACTUS LOCALESSOCIÉTÉ « Les journalistes polynésiens ont eux aussi une conscience » Vaite Urarii Pambrun 2016-11-06 06 Nov 2016 Vaite Urarii Pambrun Le Syndicat National des Journalistes appelle les élus de l’assemblée à voter en faveur du texte émanant du gouvernement pour garantir l’indépendance des journalistes en Polynésie. Le syndicat tacle par la même occasion l’avis défavorable émis par le CESC. Après la réaction de Reporters sans frontières (RSF) en octobre dernier, c’est aujourd’hui au Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, de réagir pour dénoncer l’avis « défavorable » voté le 27 septembre dernier par le CESC contre le texte du gouvernement destiné à protéger l’indépendance des journalistes en Polynésie. Le SNJ appelle les élus de l’assemblée à voter en faveur ce texte. Il permettra de reconnaître que « les journalistes polynésiens ont eux aussi une conscience ». L’organisation syndicale ne comprend pas l’argumentation du CESC qui a mis en avant « l’étroitesse du marché local » ou encore « le nombre restreint d’entreprises concernées » pour justifier son avis défavorable. Pour le SNJ, ces deux argumentations devraient au contraire les pousser à ce que les journalistes polynésiens aient les mêmes droits que ceux de la métropole car s’ils « quittent leur emploi, ils sont quasiment au chômage ». De plus, le SNJ considère qu’avec toutes les aides octroyées à la presse, les entreprises de presse « doivent accepter les contreparties notamment sociales ». Et le syndicat de dénoncer la pratique inverse actuellement en cours en Polynésie puisqu’une organisation patronale a dénoncé la convention collective des métiers de la presse « dans le but d’abaisser encore les conditions sociales du secteur ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)