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Les langues polynésiennes sont bien vivantes

Purea Manuel © Elodie Largenton

Les élèves de la filière reo ma’ohi de l’Université de la Polynésie française organisent, ce vendredi 24 février, leur journée des langues polynésiennes. L’occasion de prouver la vitalité des langues de l’archipel.

« Si on ne fait rien, dans une génération nous aurons affaire à une langue morte. » La sentence prononcée par Jacques Vernaudon dans une interview à Tahiti Infos, a marqué les esprits. L’enseignant-chercheur en linguistique océanienne parlait plus précisément du tahitien. Une inquiétude partagée par Tinirau Matitai, étudiant en première année en reo ma’ohi, mais il fait une distinction entre le tahitien et les autres langues polynésiennes.

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Tinirau Matitai a composé le himene ru’au qui sera chanté vendredi, lors de la journée des langues polynésiennes. Un chant qui parle de rupture intergénérationnelle ; la distance qui s’est creusée entre les grands-parents et leurs petits-enfants ne favorise pas la transmission, estiment plusieurs étudiants. Purea Manuel, présidente du comité organisateur de la journée polynésienne, a appris le rurutu à Rimatara, où elle a vécu pendant huit ans. Comme Tinirau, elle estime que les enfants des îles maîtrisent bien leurs langues maternelles, mais que ce n’est pas le cas à Tahiti. Elle le regrette.

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Purea Manuel est actuellement en Licence 2 ; elle entend poursuivre sa formation à l’UPF pour pouvoir ensuite monter une académie de langue rurutu. La journée se déroulera de 7h30 à 14h sur le campus de l’UPF, vendredi.

© Elodie Largenton

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