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Découvrez les nouveautés du salon du livre

Quelques nouveautés du salon du livre. © Lucie Rabréaud

Quelques nouveautés du salon du livre. © Lucie Rabréaud

A chaque salon du livre, ses découvertes et ses nouveautés. Les visiteurs étaient nombreux samedi matin à se presser devant les stands des maisons d’édition pour acheter les dernières sorties.

Beaucoup de monde se pressait devant les stands des maisons d’édition dans les jardins de la Maison de la culture samedi matin. Le 16e salon du livre est l’occasion d’acheter les dernières nouveautés littéraires du fenua. Celles-ci montrent la richesse du paysage littéraire polynésien : romans, biographie, autobiographie, cuisine, contes et légendes et aussi histoires, il y en a pour tous les goûts. Commencé jeudi, il s’est terminé dimanche en fin de soirée.

Parmi les nouveautés, le livre de Titaua Peu, Pina (éditions Au Vent des îles), était très attendu. Plongé dans sa lecture, Sylvie reconnaît avoir été happée par ce roman. Pour la génération plus ancienne, c’est celui de John Doom, Mémoires d’une vie partagée, qu’on voulait se procurer.

Mais il y en avait bien d’autres. Au Vent des îles a fait la part belle à la Nouvelle Calédonie avec deux livres consacrés à deux grands hommes politiques du Caillou : Nidoïsh Naisseline, de cœur à cœur de Walles Kotra et Jean-Marie Tjibaou, une parole kanak pour le monde d’Eric Waddell. Une autre biographie attendue était celle de John Doom aux éditions Haere Po. Un roman dont on a beaucoup parlé : Maïba de Russell Soaba (Au Vent des îles), un auteur papou et professeur d’université à Port Moresby. C’est le premier roman de Papouasie-Nouvelle-Guinée à être traduit en français. Il y avait aussi des nouvelles avec Récits des Mers du Sud de William Somerset Maugham, aux éditions Te Pito o te fenua. La société des études océaniennes mettait en avant ses trois derniers bulletins consacrés aux mythes, écoles et langues pour le n°336, aux chants, légendes et histoire pour le n°337 et à la grande guerre pour le n°338.

Les éditions ‘Ura proposaient La grande pirogue sans balancier, le Dolphin à Tahiti, d’après le journal de son maître de manœuvre George Robertson, un texte traduit et annoté par Luc Duflos. Littérama’ohi éditait son dernier recueil : Si tu étais venu chez moi, une compilation de textes en français et en tahitien d’auteurs polynésiens. Maeva Shelton publiait ses dernières recettes de cuisine consacrées aux fruits exotiques.

Les enfants aussi avaient leurs nouveautés avec Le chant du vent de Simone Sanchez (Au Vent des îles), Noha, le pétrel de Tahiti de Patrick Chastel (Haere Po), Ruata’ata et la naissance de l’arbre à pain et Maui, l’attrapeur du soleil de Rosalie Cruchet et Guy Wallart (éditions des Mers Australes). Te Pito o te fenua sortait Mythes des Mers du Sud de Jean Guiart, des textes authentiques sans la moindre transformation provenant du Pacifique sud.

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