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Les points noirs de la délinquance persistent

A l’occasion de l’audience solennelle de rentrée de la cour d’appel et du tribunal de première instance de Papeete, le procureur de la République, Hervé Leroy, a annoncé une « baisse relative » des procédures pénales enregistrées au parquet en 2018, mais une augmentation des principaux points noirs de la délinquance locale : violences sur mineurs, violences conjugales, conduites sous l’empire d’un état alcoolique ou sans permis, vols et cambriolages et évidemment trafics d’Ice.

Si le procureur de la République de Papeete, Hervé Leroy, a annoncé vendredi matin lors de l’audience solennelle de rentrée de la cour d’appel et du tribunal une « baisse relative » des procédures pénales enregistrées en 2018, il a ensuite fait état des principales augmentations constatées au cas par cas. Ceci tout en précisant bien qu’il ne s’agissait que de « procédures clôturées » en 2018, sans corrélation totale avec les faits de délinquance constatés par les services de police et de gendarmerie durant l’année.

Principales augmentations, les affaires de trafic de stupéfiants sont passées de 452 en 2017 à 653 en 2018 (+44%), avec « une augmentation de ce service contentieux concernant au premier chef l’Ice ».

Les procédures pour vols simples sont passées de 1 331 en 2017 à 1 649 en 2018 (+23,8%), avec un nombre de procédures pour cambriolages passé de 223 à 258 en 2018 (+15%).

Les conduites sous l’empire d’un état alcoolique sont passées de 861 procédures en 2017 à 1 065 procédures en 2018 (+23,6%). Et si on dénombrait 718 poursuites pour conduites sans permis en 2017, le chiffre est passé à 745 en 2018 (+3,7%).

Autre préoccupation, les viols et agressions sexuelles sont passées de 257 procédures en 2017 à 300 en 2018 (+16%) sachant que 144 procédures concernaient des mineurs l’an dernier contre 200 cette année (+38%).

Enfin, les procédures de violences sur majeurs et mineurs sont passées de 1975 en 2017 à 2 294 en 2018 (+16%). Et les violences sur conjoint ou concubin « dont les femmes sont les victimes principales » enregistrent également une hausse « passant de 738 en 2017 à 790 en 2018 (+7%) ».

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