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Les Polynésiens qui s’expatrient plus facilement embauchés à leur retour

L’Institut de la Statistique de Polynésie (ISPF) a présenté mercredi matin les résultats de l’étude sur la « mobilité résidentielle » des Polynésiens entre 2012 et 2017. L’étude démontre notamment que les Polynésiens qui se sont installés un temps à l’étranger trouvent beaucoup plus facilement du travail que ceux restés au fenua.

Est-ce que les Polynésiens déménagent souvent, où vont-ils et pour quelles raisons ? Voici les questions auxquelles répond l’étude sur la « mobilité résidentielle » des Polynésiens réalisée par l’ISPF entre 2012 et 2017.

Sans surprise, la tranche d’âge 18-25 ans concentre le plus de Polynésiens qui partent s’installer à l’étranger. Des départs principalement liés aux études ou à un engagement dans l’armée, explique l’ISPF.

L’étude relève que les retours en Polynésie de ces Polynésiens expatriés, tous âges confondus, ont été plus nombreux entre 2012 et 2017, qu’entre 2007 et 2012.

Ces Polynésiens établis à l’étranger et « de retour » ont d’ailleurs un taux d’emploi plus élevé que les Polynésiens restés en Polynésie. 63% d’entre eux décrochent un emploi, contre 47% pour les personnes qui n’ont pas quitté la Polynésie. Une différence qui s’explique, selon l’ISPF, par le niveau d’études et l’expérience acquise à l’étranger.

Pour ce qui concerne uniquement la mobilité résidentielle à l’intérieur de la Polynésie, l’étude nous apprend qu’entre 2012 et 2017, pas moins de 26% de la population a changé de logement. Soit 56 000 déménagements. Un chiffre élevé mais en baisse de 3 000 mouvements par rapport à la période 2007 à 2012.

L’ISPF explique ce ralentissement par une amélioration du marché du travail après la crise et par la hausse du coût du logement. Les raisons des déménagements sont principalement liés à la recherche d’emploi, mais pas uniquement, comme l’explique le co-rédacteur de l’étude et chercheur associé à l’Institut national d’études de la démographie, Celio Sierra-Paycha.

L’étude nous apprend que les 30-34 ans sont les plus mobiles « à l’intérieur » de la Polynésie avec quelques disparités géographiques. En effet, les 18-25 ans sont plus nombreux à quitter les Tuamotu-Gambier et les Australes.

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