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Les programmes à la loupe : E reo manahune

Promesses de campagne, annonces, projets, réformes ou grandes lignes des programmes… Tous les jours jusqu’au premier tour des territoriales, Radio 1 décortique les programmes des six listes en lice pour ces élections. Au tour de la liste E Reo Manahune menée par Tauhiti Nena.

Tauhiti Nena, Jacky Bryant ou encore Quito Braun-Ortega ont mis au point une liste de « neuf urgences », dont les trois premières sont l’emploi, le logement et la solidarité. Un programme qui reflète bien les particularisme de chacun des trois alliés.

Pour Tauhiti Nena, le « sportif », il faut rénover l’hippodrome, les piscines, les salles de sports, et accroître le parc d’équipements sportifs. Développer la participation aux grands événements locaux et internationaux, édifier un palais omnisport.

Pour Jacky Bryant, l’« écolo », il faut prioriser des secteurs porteurs d’emplois comme la transition énergétique. Lancer un programme pluriannuel de rénovation du bâti pour l’adapter aux contraintes climatiques. Ou encore créer une université de la mer.

Et pour Quito Braun-Ortega, il y a même « la mise en place d’une réglementation précise pour la cause animale ».

Autre enseignement, les deux anciens alliés d’Oscar Temaru au sein de l’UPLD, Tauhiti Nena et Jacky Bryant, ne sont pas indépendantistes. Au chapitre des relations avec l’État, ils veulent seulement « relancer la négociation sur un accord global État-Pays reconnaissant officiellement le fait nucléaire pour la prise en charge des faits liés aux maladies radio-induites ».

Quelques grandes promesses

Sur l’emploi figurent par exemple, des mesures pour les très petites entreprises : alléger les charges patronales des TPE et PME pour que ces entreprises redonnent du pouvoir d’achat aux salariés, et attribuer des terres domaniales aux petits agriculteurs.

Sur le volet social, on note la volonté de baisser les prix des services publics : l’eau, l’électricité, les transports en commun. Et le statu quo au sujet des retraites avec le maintien des conditions actuelles de départ à la retraite tout en laissant le choix de travailler jusqu’à 65 ans. La liste propose également « l’augmentation par palier du minimum vieillesse des retraités (actuellement 80 000 Fcfp pour une personne seule, NDLR) pour le porter à hauteur du Smig (152 914 Fcfp aujourd’hui, NDLR) ».

Enfin, évidemment, pas de programme politique sans grands travaux : un aéroport international aux Marquises, un port en eau profonde, et pour Papeete un nouveau « plan général d’aménagement de la zone urbaine ».

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