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Les responsables du Street shop contestent le renforcement de leur contrôle judiciaire

© Benoit Buquet

Le parquet général ne s’est pas opposé jeudi après-midi à la demande d’annulation des mesures de contrôle judiciaire « renforcées » contre les anciens responsables du Street shop de Papeete. La cour d’appel se prononcera le 25 octobre. En attendant, les trois responsables du magasins qui vendait des graines de cannabis ont toujours l’interdiction, notamment, de quitter Tahiti et Moorea.

Les trois responsables du Street shop de Papeete, fermé le 1er avril dernier parce qu’il commercialisait des graines de cannabis, ont saisi la cour d’appel jeudi après-midi pour demander l’annulation du renforcement de leur contrôle judiciaire. Le 25 septembre dernier, le tribunal correctionnel avait renvoyé au 29 janvier leur procès pour « détention », « offre » et « provocation » à l’usage de stupéfiants, après le dépôt de nouvelles conclusions en défense. Mais dans le même temps, le tribunal avait également renforcé le contrôle judiciaire des trois prévenus, leur interdisant de quitter Tahiti et Moorea, confisquant leurs passeports et les obligeant à pointer chaque semaines à la DSP ou à la gendarmerie.

Jeudi après-midi, les avocats des prévenus ont notamment insisté sur leur « incompréhension » face à cette décision de renforcer un contrôle judiciaire en réponse au dépôt de conclusions de défense, comme l’explique Me James Lau.

L’avocat général ne s’est pas opposé à la demande des prévenus. « Je ne m’acharnerai pas davantage », a indiqué le représentant du parquet estimant que les « nouvelles mesures » de contrôle judiciaire n’étaient pas utiles pour la suite de la procédure. En revanche, il a demandé le maintien des conditions antérieures du contrôle judiciaire. A savoir, l’interdiction de se rendre au Street shop, l’interdiction pour les prévenus de communiquer entre eux et d’exercer l’activité pour laquelle ils sont poursuivis.

La cour d’appel rendra sa décision le 25 octobre prochain.

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2 Commentaires

  1. Hirinaka
    11 octobre 2018 à 20h34 — Répondre

    Le commissaire de la DSP il a raison, ces mecs sont des fossoyeurs de la societe polynesienne, les eglises c’est bizarre on vous entend pas, c’est vrai que certains sont a New York pour des conneries
    Ua taahoa roa te nunaa te ra mau hotu painu o tei faaino te ora raa a to tatou mau tamarii.

  2. Petero
    12 octobre 2018 à 17h55 — Répondre

    Alors que le monde entier légalise pays après pays, que les policiers en France tolèrent la possesion de petites quantités sur les personnes contrôlées, la police et les magistrats de Polynésie se font remarquer par leur stupidité d’un autre temps.
    Allez les gens, continuez à picoler, à fumer du tabac, à vous suicider lentement avec ces substances prouvées toxiques et dangereuses que l’Etat autorise pour la simple raison qu’il perçoit énormément de taxes dessus. Pure hypocrisie!!! Pur harcèlement sur des gens qui n’ont commis aucun crime car ils ont respecté la loi de la République qui n’interdisait d’aucune manière leur commerce de graines et d’accessoires.

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