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Les salariés de La Dépêche inquiets pour leur avenir

Les confédérations CSIP et O oe to oe rima ont déposé vendredi un préavis de grève à La Dépêche de Tahiti, principalement en réaction à l’annonce de l’externalisation de l’impression de leur quotidien chez la concurrence et à l’annonce de plusieurs reclassements du personnel.

Un peu plus d’une semaine après l’annonce de l’accord conclu entre La Dépêche et le patron de Tahiti Infos, Albert Moux, sur l’externalisation de l’impression de La Dépêche de Tahiti, du Tiki Mag et du Gratuit de Tahiti, un préavis de grève a été déposé vendredi matin auprès de la direction du plus vieux quotidien de Polynésie française. Le préavis, signé par la CSIP et O oe to oe rima, comporte dix points de revendications dont près de la moitié évoquent la restructuration de l’entreprise. « Non à l’externalisation de l’impression de La Dépêche (…). Non à l’externalisation du pôle magazine ». Le préavis demande également la mise en place d’un « audit financier et social » de la société. Enfin, il évoque « l’avenir des sociétés -La Dépêche de Tahiti, imprimerie, régie publicitaire, etc…- suite à la menace des banques de ne plus suivre (endettement sur découvert – non paiement des fournisseurs – retard de paiement des salaires du personnel). »

Le reste des points du préavis concerne des revendications principalement salariales comme le « paiement des salaires avant le 8 de chaque mois », le refus de la « suppression de la prime d’ancienneté et de carte de presse », le refus de la « suppression du 13e mois » ou encore le refus du recrutement de patentés pour remplacer et occuper des postes de salariés permanents. Contactée lundi, la direction de La Dépêche n’a pas souhaité s’exprimer pour le moment. Aucune négociation n’a encore été menée. Si aucun accord n’est trouvé, la grève sera effective mercredi soir à minuit.

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1 Commentaire

  1. Iritahua
    21 novembre 2017 à 5h50 — Répondre

    e patron partout ou il passe de la merdouille qu’il laisses.

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