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Les services des Transports terrestres paralysés

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La grève a débuté mardi matin à la direction des Transports terrestres (DTT). Sur les cinq sites de la DTT, quatre sont complètements fermés, seul celui du contrôle technique à Pirae tourne au ralenti avec quelques agents.

Après une rencontre infructueuse lundi soir, le préavis de grève déposé le 28 novembre dernier à la direction des transports terrestres a pris effet mardi à minuit. « Le discours du ministre était très incisif contre les agents de la direction des Transports terrestres, comme s’il avait affaire à des enfants », a expliqué mardi matin le secrétaire général de la Fraap, Jean-Paul Urima. « Il ne peut pas débuter des négociations comme cela, il faut un discours plus ouvert plus consensuel ».

Au premier jour de grève, 95% des employés ont débrayés selon les syndicats, soit près de 55 agents. Selon le ministère, 39 des 64 agents étaient grévistes à 8h30, soit un total de 60,9%. La direction générale, la section des permis de conduire et des véhicules, le site de départ des épreuves pratiques du permis et l’antenne de Raiatea sont totalement fermés. Seul le site des contrôles techniques en face du stade Pater tourne, mais au ralenti, en l’absence de plusieurs agents. Ce qui signifie qu’il n’y a plus de passage de permis ou encore de délivrance de carte grise jusqu’à nouvel ordre.

Parmi les agents grévistes, les raisons de la grève se focalisent autour du management de la nouvelle directrice de la DTT. Taata Rahiarii est contrôleur technique sur le site de Pirae. Si l’agent explique ne pas avoir été victime de « harcèlement », il estime que c’est l’affaire de tous.

Le représentant du personnel pour A Ti’a i Mua, Jean-Gabriel Rousseau, explique que la relation entre la nouvelle directrice du DTT et le directeur du cabinet du ministère des transports entraînent un brouillage dans la communication entre la DTT et son ministère de tutelle.

« On veut changer de directrice », conclut Jean-Gabriel Rousseau. Aucune rencontre avec le ministère n’était prévue mardi matin, mais Jean-Paul Urima était confiant : « Il est impensable de laisser la situation en l’état, nos partenaires institutionnels ne comprendraient pas que l’on laisse courir ».

Contacté, le ministère des Transports n’a pas souhaité s’exprimer à ce stade.

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2 Commentaires

  1. Claude Davio
    4 décembre 2018 à 14h46 — Répondre

    Les commentaires du Ministre chargé de ce service me fait penser au serpent qui se mord la queue. Qui ne connaît pas la directrice actuelle qui, partout où elle est passé, a toujours cherché à déstabiliser un service voire même à conseiller le ministre de tutelle de supprimer le service qu’elle estime inutile (voir l’IFMPC en 2010-2011). Le ministre actuelle en charge du service que cette …dame dirige, cherche plutôt à ne pas froisser son directeur de cabinet (qui est l’époux de la dite dame). Bien sûr, comme d’habitude, les employés en grève ne sont pas nombreux (dixit le ministre sur Radio Polynésie la 1ère) et cherchent à garder leurs privilèges, la bonne blague!!! Cela rappelle que le dit ministre avait virer son DIRCAB lorsqu’il était ministre des sport suite à une menace de grève du personnel de son cabinet!!! Le copinage a toujours de belles années en PF!!! En règle général, le syndicat A TIA I MUA n’agit pas sur de simples rumeurs..
    ..

  2. Hirinake
    7 décembre 2018 à 18h54 — Répondre

    Pour mettre fin a cette greve, il suffit « d’offrir » a Jean-Claude Urima le poste de directeur de la DTT dont il reve tant depuis des annees, comme cela a ete fait pour son acolyte du syndicat Philippe Kouraud qui depuis qu’il a eu son bonbon de directeur de l’agriculture on entend plus parler: fin te film.
    Et puis c’est lamentable de s’attaquer a une femme sur sa vie privee, cela prouve vraiment le niveau intellectuel de revendications de Urima and Co. Les agents de la DTT ont tous la reputation legendaire d’etre des « faineants notoires » et pas contents de tout ca…ils font greve, c’est tout de meme le ponpon. Mettez vous enfin au travail…si vous etes pas contents demissionnez donc ! Et ca ose reclamer des indemnites speciales, mais racketteurs en plus !

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