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Les skateurs « persona non grata » au Taharaa

Skate board

Depuis quelques semaines, les mutoi de Arue ont été contraint d’intervenir auprès de skateurs qui descendaient en pleine nuit, et à pleine vitesse, la pente du Taharaa. Une activité en vogue, mais illégale lorsqu’elle est pratiquée sur la voie publique.

Le 1er octobre dernier, quatre skateurs suivis par une voiture qui les filmait pendant leur run, avaient été surpris par les policiers municipaux. Aucune poursuite ne s’en était suivie, mais les mutoi ont depuis multiplié les interventions pour demander aux riders de quitter les lieux. Depuis, la mairie veille à faire respecter la loi pour la sécurité des automobilistes, mais aussi celle des skateurs. Contacté par Radio 1, le directeur de cabinet du maire de Arue, Thierry Demary, explique avoir été contraint cette année d’envoyer une ambulance au niveau de la descente d’Erima lors d’un accident de skate.

 

Comme le rappelle le directeur de cabinet du maire de Arue, la pratique du skate-board est interdite sur la voie publique et les contrevenant s’exposent à de lourdes sanctions s’ils « mettent délibérément en danger la vie d’autrui » pendant leurs ride. Les skateurs s’exposent alors à une peine maximum d’un an de prison et 1,8 millions de Fcfp d’amende.

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