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Les syndicats brandissent la menace de grève générale

Après avoir essuyé un triple refus du Pays au début du mois, l’intersyndicale revient à l’attaque avec cette fois un préavis de grève générale contre la gestion de la crise sanitaire par le Pays et l’État. Pas de date précise mais des revendications qui ne sont pas sans rappeler de précédentes demandes des syndicats.

En pleine recrudescence de l’épidémie de Covid-19, l’Intersyndicale composée de la CSTP-FO, CSIP, O oe to oe rima, Otahi et FDLMP, visiblement insatisfaite de la gestion de la crise par les autorités du Pays et de l’État vient de diffuser un préavis de grève générale, comme l’indique La Dépêche de Tahiti. Non daté certes, mais qui selon les informations de nos confrères de la presse écrite et télévisuelle, pourrait démarrer le 1er septembre, soit mardi prochain.

Face donc à « une sécurité sanitaire sacrifiée aux dépens de l’économie », les syndicats ont listé sept revendications, dont la majorité ont un parfum de déjà-vu. En effet, le 12 août dernier, les leaders syndicaux demandaient déjà le port du masque partout, et notamment dans les écoles, et la remise en place d’une quatorzaine pour tous les arrivants. Cette fois, il est aussi question de l’intensification des contrôles des passages, du dépistage obligatoire, du contrôle de l’authenticité des certificats médicaux et de l’installation d’une caméra thermique à l’aéroport. Côté maritime, le passage obligatoire au port de Papeete pour tous navires et plaisanciers.

Bien obligés de constater que leur demande de report de la rentrée scolaire n’avait pas été entendu, les syndicats veulent donc le port du masque obligatoire, la prise de température et la limitation des effectifs en classe.

Au sein des entreprises, l’isolement des salariés suspectés d’être contaminés et la prise en charge de leur salaire par les autorités… Et enfin, le retour d’une doléance datant cette fois de juin dernier, la mise en place d’une caisse chômage.

Une conférence de presse de l’intersyndicale est prévue vendredi matin.

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4 Commentaires

  1. 27 août 2020 à 19h10 — Répondre

    Une quatorzaine pour les arrivants ? Et bien il n’y aura plus d’arrivants (touristes s’entend) et les hôtels, pensions, vol domestiques et internationaux, commerces vont de nouveau être dans la perspective de fermeture définitive
    Une quatorzaine pour les fonctionnaires d’accord, car ce sont eux qui ont fait démarrer le covid à Tahiti, l’erreur est de leur avoir permis de rejoindre leurs affectations et laisser une liberté de circulation sans précaution aucune. Les syndicats, en cas de grève générale, seront les premiers responsables du chaos de ces décisions.

  2. bruno huguet
    28 août 2020 à 8h54 — Répondre

    vraiment c’est du vrai n’importe quoi !!!! il existe un nom pour cette maladie dont est atteinte la majorité de la population et en l’occurence les syndicats ! LA PARANOIA !!! avoir peur a ce point d’une maladie qui laisse 98% des gens atteints , indemnes de toutes complications , c’est vraiment de la paranoia pure et dure !!!!
    vous voulez protéger la santé de vos proches ? en ruinant la moitié de la Polynésie et en croyant que l’Etat va payer comme d’habitude ..??? commencez donc par supprimer tous les gites a moustiques autour de chez vous ; cessez de vous gaver de sucreries ,et de coca !! la dengue ou le diabete ont deja tué et continue de tuer vos proches !!! ça c’est une REALITE ! et en 30 ans , vous n’avez pas fait beaucoup de progres !!!
    bravo au Haut commissaire et aux President pour avoir induit volontairement cette PEUR irraisoné e et néfaste ,pour « controler  » la population pendant ces mois de avril mai ; facile de faire peur !! mais maintenant allez donc expliquez que ce n’est pas si grave que ça !! bon courage !!! vous avez une énorme responsabilité !! mais ce n’est pas en fermant les frontieres que vous vous en sortirez ! bon courage

  3. simone grand
    28 août 2020 à 9h06 — Répondre

    Que les syndicalistes s’en prennent à celles et ceux qui sont à l’origine de la diffusion rapide du covid 19 en portant plainte devant les tribunaux. S’ils veulent diriger le Pays, qu’ils se présentent aux élections.

  4. Patrick Fincker
    29 août 2020 à 9h12 — Répondre

    Un syndicat est là pour défendre l’intérêt des salariés. Lorsqu’un syndicat défend une politique qui va accroitre le chômage et augmenter la pauvreté, lorsqu’il se met a faire de la politique, il sort de son mandat. il défend un intérêt qui n’est pas celui de ses mandants. La confiance est brisée. Les salariés ne doivent plus voter pour lui.

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