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Les syndicats « chapent » encore la réforme de la PSG

© Présidence

Mercredi après-midi, le ministre de la Santé a présenté une restitution des travaux du comité de pilotage Santé organisé le 23 février dernier. Une restitution qui s’est tenue une fois de plus en l’absence des syndicats, à l’exception de A ti’a i mua. Les syndicats avaient déjà boudé les travaux et une nouvelle fois le ministre s’est montré diplomate à leur égard.

Encore une fois, les syndicats de salariés ne se sont pas déplacés pour parler de la réforme de la PSG. Il s’agissait surtout d’écouter mercredi après-midi, puisque les travaux menés dans le cadre du Copil Santé étaient présentés. Des travaux sur la réforme de la PSG qui s’étaient tenus le 23 février dernier en présence des professionnels de santé, des associations mais déjà sans les syndicats. Seul A ti’a i mua était présent. A l’époque, les syndicats avaient mis en avant un problème d’invitation venant du secrétariat. Pour autant, les syndicats étaient de nouveau invités à assister à la restitution des discussions et ne sont pas venus. Cette fois-ci sans véritable raison, si l’on en croit les explications du ministre de la Santé, Jacques Raynal, qui reste une fois encore diplomate.

Pour A ti’a i mua, qui a assisté aux restitutions, « il y a à boire et à manger » dans les propositions présentées. Le syndicat est satisfait de la proposition du gouvernement sur la mise en place d’un régime unique pour la branche maladie financée par la fiscalité, et des « pistes intéressantes en matière de prévention et d’accès aux soins ». Pour autant, il grince des dents sur la retraite estimant que « les calculs sont faux », comme l’explique Yves Laugrost de A ti’a i mua.

A ti’a i mua compte donc revoir le gouvernement pour « venir avec nos calculs et faire nos propositions ». En attendant, le ministre de la Santé annonce une communication prochaine sur l’ensemble de la réforme « pour rendre les choses compréhensibles ». Jacques Raynal annonce les premiers textes au mois de mai.

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1 Commentaire

  1. Eden
    9 mars 2017 à 9h29 — Répondre

    Les syndicats attendent la confrontation dans la rue à la veille des élections législatives, ça va être chaud pour le Tapura.

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