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Toujours opposés à la réforme du CESC, les syndicats de salariés restent très passifs sur le sujet et disent attendre que la réforme soit votée ce jeudi pour intenter des recours.

Pour la plupart, les syndicats de salariés ont eu en main il y a deux semaines le projet de réforme du CESC. La CSTP de Mahinui Temarii a rencontré la ministre en charge des Relations avec les Institutions, Nicole Bouteau, à ce sujet. Le syndicaliste dit regretter ces modifications qui selon lui « détruisent l’équilibre et la crédibilité du CESC par rapport à l’assemblée ». Pour Mahinui Temarii, l’objectif du gouvernement à travers cette réforme est de diviser le poids des syndicats de salariés.

Du côté de la CSIP, le premier secrétaire général, Cyril Le Gayic, voit également dans cette réorganisation quelques cadeaux, notamment pour la Fape qui ne partagera plus son siège. Patrick Galenon, de la CSTP-FO estime qu’il y a toujours un problème lié au délai de non convocation du CESC : « c’est à l’Etat à faire en sorte que la loi soit respectée ».

Tous les syndicats restent néanmoins peu prolixes et attendent que le projet soit voté jeudi pour intenter des recours.