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Les syndicats peu convaincus par Fritch

Les syndicats son invités à rencontrer Edouard Fritch © Vaite Urarii Pambrun

Les syndicats son invités à rencontrer Edouard Fritch © Vaite Urarii Pambrun

Le président Edouard Fritch était entouré de la quasi-totalité du gouvernement lorsqu’il a reçu, jeudi matin, les représentants des syndicats de salariés. Une première depuis son élection en septembre dernier.

De nombreux sujets ont été abordés, au premier rang desquels le droit du travail, la retraite ou encore la santé. Pour accueillir le mieux possible les partenaires sociaux, le président a assuré que l’emploi était au coeur de sa politique. Il a affirmé notamment que la commande publique et la commande privée seraient au rendez-vous cette année. Mais sur les sujets qui fâchent, le président a évoqué la réforme du droit du travail en appelant à revenir sur certains « acquis sociaux ». Il a également fait part de sa volonté de réformer la protection sociale en refusant pour l’heure d’évoquer la dette du nucléaire, pourtant réclamée par les syndicats…

Accueil glacial des syndicats

Du côté des syndicats, la réaction a été assez unanime jeudi après-midi. Tous attendent la relance économique avant d’accepter des efforts. L’idée d’une révision du code du travail n’a pas été du goût des syndicats. Patrick Galenon, pour la CSTP-FO considère que : « les salariés ont déjà assez donné depuis huit ans les salaires sont bloqués« .

 

Même son de cloche du côté de la CSIP. Selon le directeur général des services Cyril Le Gayic, dont l’activité n’a en rien été entamée par sa condamnation récente et son interdiction de diriger son syndicat, les salariés ne seront pas d’accord pour remettre en cause leurs avantages.

 

Edouard Fritch a aussi abordé le « chantier de la santé » et la mise en place d’un « régime unique Assurance Maladie« . Les syndicats n’y sont pas foncièrement opposés, car cela éviterait de « puiser dans les réserves de la retraite, (…) et il est temps de cloisonner », souligne Lucie Tiffenat pour Otahi. Mais pour la syndicaliste, le Pays devra alors participer beaucoup plus par la fiscalité.

 

Sur la fameuse « dette du nucléaire », Lucie Tiffenat parle pour ses camarades en affirmant : « Edouard Fritch ne veut pas qu’on évoque la dette nucléaire dans les discussions. Je ne crois pas que les syndicats vont être d’accord. »

Jean-Christophe Bouissou affirmait d’ailleurs à ce propos mercredi qu’il ne contestait pas qu’il existe une telle dette de l’Etat.

 

Dans son discours aux syndicats, Edouard Fritch a annoncé jeudi qu’il « n’écartait pas » ce sujet mais qu’il ne lui paraissait « pas raisonnable » de le placer en préalable à toute discussion sur la réforme de la protection sociale.

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