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Les (toutes) petites dérives du CESC

Le Conseil économique, social et culturel (CESC) a diffusé mardi matin le rapport de la chambre territoriale des comptes (CTC) sur sa gestion. Un rapport assez plat qui recommande uniquement à la quatrième institution d’être plus regardante sur ses auto-saisines ou encore de mieux encadrer les prêts de ses locaux.

Le rapport de la chambre territoriale des comptes sur la gestion du CESC, révélé lundi par Polynésie la 1ère, a été examiné et diffusé publiquement mardi matin par l’institution. Un court rapport d’une vingtaine de pages qui n’égratigne pas vraiment la gestion de la quatrième institution du Pays. Au contraire, la juridiction financière estime que le CESC a « veillé à contenir ses charges courante » et même « maitrisé ses frais de déplacement » à partir de 2016. Le rapport recommande néanmoins quelques « voies d’optimisation ».

Les auto-saisines ont coûté cher

La première des quatre recommandations de la CTC vise les six « auto-saisines » du CESC entre 2012 et 2017. Des auto-saisines qui ne sont pas encadrées dans des délais légaux et qui « donnent lieu à un nombre important de séances » et donc d’indemnités du CESC. Résultat : alors qu’une saisine « normale » du CESC coûte en moyenne 3,3 millions de Fcfp, les six auto-saisines ont coûté en moyenne 10,2 millions de Fcfp chacune !

Les locaux prêtés gratuitement et sans contrôle

Deuxième recommandation notable, la CTC demande au CESC de mieux contrôler les prêts de ses locaux. En effet, le bâtiment affecté à la quatrième institution est très régulièrement prêté « gracieusement et de manière informelle » par l’administration du CESC à des « syndicats ou des associations ». Des prêts qui ne donnent lieu à aucune convention, aucun état des lieux, en dehors de toute règlementation. La juridiction relève d’ailleurs que le CESC n’est pas assuré pour accueillir des tiers et qu’il prend en charge tous les coûts d’occupation et éventuelles dégradations.

Pour l’anecdote, la CTC relève qu’entre janvier et juillet 2017, le CESC a reçu 104 demandes de prêt de ses locaux, soit près de 15 par mois !

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2 Commentaires

  1. moana
    26 septembre 2018 à 4h31 — Répondre

    institution complètement inutile qui coûte 100 millions de francs par an aux contribuables. les seuls profiteurs sont les conseillers qui s’auto-saisisent pour bien profiter des indemnités.

  2. tuttiquanti
    26 septembre 2018 à 12h53 — Répondre

    exactement,

    10 millions un avis !!!

    allo quoi?

    les petites magouilles c’est l’arbre qui cache la forêt d’un service administratif inutile …

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