ACTUS LOCALESFAITS DIVERS

Les trois missionnaires naufragés retrouvés

Les naufragés devaient être hélitreuillés par l'hélicoptère Dauphin avant d'être transportés sur Makemo © DR

Les naufragés devaient être hélitreuillés par l’hélicoptère Dauphin avant d’être transportés sur Makemo © DR

Les trois missionnaires portés disparus en mer depuis samedi midi aux Tuamotu ont été localisés sains et saufs, lundi à 11h45.

Les trois naufragés âgés d’une cinquantaine d’années s’étaient rendus sur l’île de Makemo pour un baptême ce weekend. Ils devaient rentrer samedi midi vers leur atoll de Taenga, mais n’ont pas donné signe de vie de la journée. Vers 18 heures, leurs familles ont contacté le centre de secours du MRCC Papeete qui a immédiatement envoyé les deux avions Casa et Gardian, ainsi que l’hélicoptère Dauphin sur place. La fédération d’entraide polynésienne de sauvetage en mer (FEPSM) a également dépêché sept navires sur place.

Les secours n’ont eu aucun signe des disparus jusqu’à lundi. Mais après deux jours de recherche, ils ont finalement été localisés. Écoutez le président de la FEPSM, Stanley Ellacott, contacté 15 minutes après la découverte des naufragés.

 

Les trois naufragés devraient être rapatriés tout d’abord vers Makemo. Ils avaient longuement dérivé de leur route initiale, vraisemblablement à cause d’un problème de cap.

 

Article précedent

Retour sur deux jours de sauvetage en mer

Article suivant

Le Tahoeraa revient vers Bruno Barillot

3 Commentaires

  1. Iritahua
    20 janvier 2015 à 7h01 — Répondre

    L’inconscience totale, bien qu’on les a retrouvé après 2 jours de recherche.
    Aucun matériel de sécurité à bord, sauf quelques fusées.
    Le décompte des frais, nombre d’heures de vol de l’hélico et de l’avion, les fûts de carburant pour les bateaux.
    Oui comme toujours, ce sont leurs moyens de déplacement, mais on ne prend pas la mer si le temps ne le permet.
    Qui prendra les frais? encore nous les contribuables.

  2. 21 janvier 2015 à 3h33 — Répondre

    Pourquoi un problème de cap? Car les paumotu naviguent à vue si souvent qu'ils ne préparent pas leur route avec boussole et carte marine dans l'éventualité de pluies créant un phénomène de désorientation. Alors qu'un usage effectif de la boussole et d'un CAP détermine a l'avance permet de passer au travers de tels phénomènes

  3. 21 janvier 2015 à 16h36 — Répondre

    Il faudra appliquer à 300% les loi de la sécurité maritime… Economie exige. La prière ne suffit pas il faut de l'action… OK alors

Laisser un commentaire

PARTAGER

Les trois missionnaires naufragés retrouvés