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« L’État accompagne le Pays »

Gaston Flosse et Victorin Lurel à la signature des conventions financières © Cédric VALAX

Gaston Flosse et Victorin Lurel à la signature des conventions financières © Cédric VALAX

« Il y a tellement de choses à faire pour l’avenir« , c’est la première déclaration du ministre des Outre-mer arrivé ce mercredi en Polynésie française pour une visite officielle de trois jours.

Et cet avenir, une partie s’en est joué lors de cette première journée. Une journée entamée par d’autres paroles rassurantes: « l’État accompagne le Pays« .

La journée a commencé tambour battant pour Victorin Lurel, reçu pendant 45 minutes à la Présidence par Gaston Flosse. En tête à tête, les deux hommes sont revenus sur les dossiers importants pour le Pays. Parmi eux, les deux conventions qui ont été signées quelques heures plus tard, à 12h20 précisément.

Dans la première, le ministre des Outre-mer a reconduit pour un an le contrat de projet État-Pays. Plus qu’un délai supplémentaire, la part de l’État dans ces investissements structurants augmente pour passer à près de 3 milliards Fcfp en 2014, c’est plus qu’en 2013.

Le contrat de projet étant financé à part égale – 40 % – par l’État et le Pays, en considérant les 20% manquants, pris en charge soit par les communes, soit par l’Office polynésien de l’habitat, ce ne sont pas moins de 7.5 milliards Fcfp qui pourront être engagés en 2014. Et c’est le logement social qui bénéficiera en priorité de cette nouvelle capacité.

A cela s’ajoute les crédits non consommés du contrat de projet 2008-2013. Sur les 48 milliards Fcfp prévus, seuls un peu plus de 22 milliards Fcfp ont été utilisés. Des crédits qui devront être engagés en 2014 même s’ils ne sont pas consommés à cette date.

2014 servira également d’année « relais » pour préparer le futur contrat de projet 2015-2020 auquel participera encore l’État qui réaffirme sa volonté d’accompagner le Pays dans son développement.

Autre convention signée, les modifications apportées au 3ème instrument financier destiné à financer les investissements prioritaires du Pays. Les règles, qui régissent sont fonctionnement ont été assouplies.

Désormais l’État interviendra plus tôt et plus souvent pour rembourser les sommes avancées par le Pays pour ces investissements prioritaires. Si les autorisations d’engagements restent à 6 milliards Fcfp par an pour l’État (qui rembourses au Pays 80% des sommes engagées),  les crédits de paiements, ceux qui permettent de payer les factures, augmentent de 1 milliard passant à un peu plus de 3 milliards Fcfp. Une avancée pour Victorin Lurel, un soulagement pour Gaston Flosse.

 

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1 Commentaire

  1. 28 novembre 2013 à 21h40 — Répondre

    “L’État accompagne le Pays”: euh… et la république se détourne de la France? hohohohohhoo

Répondre à René Hoffer Annuler la réponse.

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